Indignation en Espagne à cause de la lenteur du démarrage la campagne de vaccination
Le lent démarrage de la campagne de vaccination provoque l'indignation en Espagne. L'arrêt des vaccinations durant les jours fériés et les week-ends est notamment critiqué.
- Publié le 05-01-2021 à 18h27
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Le ministère de la Santé a annoncé lundi soir que 11% des doses disponibles avaient été administrées en Espagne, soit environ 83.000 sur près de 720.000 doses. Le ministre espagnol de la Santé, Salvador Illa, doit urgement rendre compte devant le parlement, a exigé Ana Pastor, une dirigeante du Parti Populaire (PP, droite), sur Twitter. Cette dernière, ancienne ministre de la Santé, est médecin et a par le passé présidé le parlement.
"Nous sommes toujours au milieu de la pandémie et il (Illa) en est responsable", a-t-elle encore tweeté.
Le chef du PP, Pablo Casado, a lui appelé Salvador Illa à démissionner immédiatement.
De leur côté, des ministres-présidents conservateurs comme Isabel Díaz Ayuso (région de Madrid) et Alberto Nuñez Feijóo (région de Galice) ont signalé des retards dans la livraison du vaccin.
Salvador Illa, qui vise la présidence régionale de la Catalogne, quittera son poste fin janvier pour faire campagne pour les élections régionales du 14 février.
Concernant la campagne de vaccination, le ministre a indiqué qu'elle se déroulait comme prévu. "Nous atteindrons bientôt une vitesse de croisière", a assuré le ministre.
Ce dernier et le Premier ministre Pedro Sánchez ont déclaré qu'il était prévu de vacciner "d'ici la fin de l'été" 70% des quelque 47 millions de citoyens du pays. "A ce rythme, ce ne sera pas possible", peut-on lire dans les colonnes du journal El Mundo.