L’Europe s’essouffle dans la course aux vaccins, la stratégie de vaccination pointée du doigt

Les critiques continuent de cibler la stratégie européenne de vaccination. Les Vingt-sept se confrontent au défi des difficultés de production de doses. Côté britannique, la vaccination est aussi un enjeu de la réussite post-Brexit.

L’Europe s’essouffle dans la course aux vaccins, la stratégie de vaccination pointée du doigt
©ABACAPRESS

"La stratégie européenne de vaccination est la bonne." Dans un entretien publié mardi dans plusieurs médias, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a défendu la décision inédite des États membres de passer, ensemble, des contrats d’achat anticipés de vaccins contre le Covid-19 avec divers laboratoires. Cet exercice de solidarité européenne s’était assez rapidement imposé comme une évidence en juin, à l’heure où se profilait une course aux vaccins mondiale qui aurait sévèrement ébranlé l’unité des Vingt-sept, s’ils s’y étaient engagés en tant que concurrents. Si peu contestent cette philosophie en principe, des critiques ciblent désormais la mise en pratique de la stratégie européenne, observant que l’UE - dont 2,3 % des citoyens ont reçu au moins une dose de vaccin - accuse du retard par rapport à Israël (36,57 %), aux États-Unis (7,78 %) ou au Royaume-Uni (13,69 %). Les annonces de retards de livraisons de vaccins (Pfizer, AstraZeneca puis Moderna) se sont succédé et ont attisé la polémique : l’UE aurait-elle déjà perdu "la guerre des vaccins" ?

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