Face à la Commission européenne, Viktor Orban ressort l’arme référendaire pour soutenir sa loi "anti-LGBT"

Cinq ans après son référendum raté contre les quotas de demandeurs d’asile, le retour de l’arme référendaire.

Corentin Léotard - Correspondant à Budapest
Face à la Commission européenne, Viktor Orban ressort l’arme référendaire pour soutenir sa loi "anti-LGBT"
©AP

L’ambiance est calme pour un vendredi soir devant l’Alter ego, l’un des clubs gays de la capitale hongroise. Hatter, la principale association pour les droits des LGBTQ, fait état d’une recrudescence récente du nombre d’actes homophobes, des agressions verbales essentiellement. Les deux armoires à glace en charge de la sécurité de l’établissement l’assurent : il n’y a pas eu de grabuge particulier depuis qu’une loi jugée "anti-LGBT" a échaudé les esprits. Les mots manquent à Marton, jeune trentenaire avocat, et à son petit ami, qui se pointent à l’entrée du club, pour dire le dégoût que leur inspire le "cynisme du gouvernement qui pense que [les] pointer comme ça du doigt peut l’aider à gagner les prochaines élections".

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