Ukraine: de nouveaux bombardements entendus à Kiev, 3.500 victimes dans les rangs de l'armée russe
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- Publié le 26-02-2022 à 06h30
- Mis à jour le 26-02-2022 à 00h06
L'armée ukrainienne et les forces russes s'affrontaient à Kiev ce samedi pour le contrôle de la capitale de l'Ukraine, deux jours après le lancement d'une invasion du pays ordonnée par Vladimir Poutine.
23h59: La Russie désormais "paria mondial et financier", dit un responsable américain
23h55: Des bombardements entendus à Kiev
Selon des images publiées sur Twitter par le grand reporter français Charles Villa, de nouveaux bombardements étaient en cours à Kiev sur le coup de 23h50, ce samedi. Sur la vidéo, on peut apercevoir le ciel noir se teinter de lumières orangées à intervalles réguliers et entendre des bruits d'explosion.
Plus tôt dans la soirée, le journaliste français avait déjà partagé une vidéo sur laquelle on pouvait entendre les sirènes retentir dans la ville de Kiev, laissant présager de nouveaux bombardements durant la nuit.
23h18: La Russie ferme son espace aérien aux compagnies des pays baltes et de Slovénie
La Russie a annoncé dimanche qu'elle fermait son espace aérien aux compagnies liés ou enregistrées en Lettonie, en Lituanie, en Estonie et en Slovénie, en représailles à des mesures similaires prises par ces pays pour sanctionner Moscou après l'invasion de l'Ukraine.
Cette interdiction concernera également les vols de transit effectués en Russie par ces compagnies, a précisé dans un communiqué l'agence civile de l'aviation russe, Rosaviatsia.
23h10: Les pays occidentaux vont exclure de nombreuses banques russes de la plateforme Swift
Les pays occidentaux ont adopté un nouveau train de sanctions contre Moscou après l'invasion de l'Ukraine, en décidant notamment d'exclure de nombreuses banques russes de la plateforme interbancaire Swift, rouage essentiel de la finance mondiale, a annoncé le gouvernement allemand.
Sont concernées "toutes les banques russes déjà sanctionnées par la communauté internationale, ainsi si nécessaire que d'autres instituts", a précisé le porte-parole du gouvernement allemand, dont le pays préside actuellement le forum du G7. Ces mesures ont été prises par les Etats-Unis, la France, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Italie et la Commission européenne.
22h59: Macron demande au président bélarusse "le retrait des troupes russes de son sol"
Le président Emmanuel Macron a réclamé samedi soir à son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko que celui-ci "exige au plus vite le retrait des troupes russes de son sol", et qui sont engagées dans l'invasion de l'Ukraine, a rapporté l'Elysée.
"Le Président de la République a tenu à dénoncer la gravité d'une décision qui consisterait à autoriser la Russie à déployer des armements nucléaires sur le sol biélorusse. Le Président de la République a demandé au Président de la Biélorussie d'exiger au plus vite le retrait des troupes russes de son sol, lesquelles mènent à une guerre unilatérale et injuste et a souligné la nécessité de coopérer avec la communauté internationale pour conduire les opérations humanitaires au secours du peuple ukrainien", écrit l'Elysée dans un communiqué.
22h46: L'Allemagne veut fermer son espace aérien aux avions russes
L'Allemagne veut fermer son espace aérien aux avions russes, en représailles à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a déclaré samedi un porte parole du ministère des Transports à l'AFP.
"Le ministre des Transports Volker Wissing est favorable à la fermeture de l'espace aérien allemand aux avions russes" et "a pris des dispositions pour que tout soit prêt à cet effet", a indiqué cette source.
L'Allemagne rejoint ainsi la Pologne, la République Tchèque, l'Estonie et la Bulgarie notamment. Tous ces pays ont eux aussi interdit leur espace aérien aux avions russes.
22h37: L'exode vers l'Ouest continue
Ce samedi soir, la population ukrainienne continuait de migrer en masse vers la frontière polonaise.
Sur la route menant vers Lviv, dernière grande ville avant la frontière polonaise, les embouteillages étaient interminables, comme en témoignent les images d'un reporter pour RTL France. Les Ukrainiens tentent à tout prix de fuir la capitale, Kiev, en proie à des bombardements depuis deux jours.
22h30: Le groupe aérien Lufthansa suspend ses vols vers et au dessus de la Russie
Le premier groupe aérien européen, Lufthansa, a annoncé samedi son intention de suspendre l'ensemble de ses vols vers et au dessus de la Russie pendant sept jours, en raison de l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.
"Lufthansa n'utilisera plus l'espace aérien russe au cours des sept prochains jours" et "les vols à destination de la Russie seront suspendus pendant cette période", a indiqué un porte-parole de l'entreprise à l'AFP samedi.
21h45: De Croo s'est entretenu avec le président ukrainien
Le Premier ministre belge Alexander De Croo s'est entretenu avec Volodymyr Zelensky ce samedi soir, a indiqué le libéral flamand sur Twitter. Les deux hommes ont discuté de l'aide supplémentaire belge apportée à Kiev contre la "brutale agression de la Russie". Ils ont également évoqué un éventuel renforcement des sanctions décrétées aux niveaux européen et international envers la Russie.
"Nous sommes avec vous, citoyens ukrainiens", a conclu le Premier ministre.
21h33: Johnson et Zelensky appellent à "isoler totalement la Russie"
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est accordé samedi avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur "le besoin d'isoler totalement la Russie diplomatiquement et financièrement", se félicitant de la volonté accrue au sein des Occidentaux de couper Moscou du système interbancaire Swift, selon Downing Street.
Lors d'un appel téléphonique, "les dirigeants sont convenus du besoin pour la communauté internationale d'isoler complètement la Russie diplomatiquement et financièrement", a indiqué un porte-parole de Downing Street dans un communiqué.
"Ils se sont félicités de la volonté accrue de prendre des mesures pour exclure la Russie de Swift", est-il ajouté.
"Les deux dirigeants se sont également accordé sur le fait que le président (russe Vladimir) Poutine fait face à une résistance ukrainienne plus importante que prévu dans ses calculs", précise le communiqué.
Sur Twitter, Boris Johnson a salué "l'héroïsme du président (Zelensky) et de son peuple".
21h27: La France annonce de nouvelles mesures contre la Russie "concernant la facilité Swift"
La France va renforcer les sanctions économiques et financières contre la Russie, visant notamment l'accès à la plateforme interbancaire Swift, a annoncé samedi soir l'Elysée.
Lors d'un conseil de défense en fin de journée, le président Emmanuel Macron "a acté un renforcement des sanctions économiques et financières en coordination avec les Européens et les Américains", ainsi que "des mesures nationales de gel des avoirs financiers de personnalités russes", et enfin de "nouvelles mesures", devant être prises "avec les partenaires européens concernant la facilité Swift", a rapporté l'Elysée.
L'Elysée a également indiqué prendre des mesures de lutte contre la propagande venue de Moscou. Paris a également décidé de livrer plus d'équipements militaires à l'Ukraine.
21h20: Josep Borrell veut un renforcement de l'aide militaire aux forces ukrainiennes
Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a confirmé la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE prévue ce dimanche soir, et a promis un renforcement de l'aide à l'armée ukrainienne.
"Je vais proposer un paquet de mesures d'aide d'urgence pour les forces armées ukrainienne, afin de les soutenir dans leur combat héroïque", a-t-il écrit sur Twitter.
21h15: Athènes accuse Moscou de commettre des "meurtres" de Grecs en Ukraine
La Grèce a exigé que la Russie cesse ses attaques aériennes en Ukraine, l'accusant du "meurtre" d'au moins dix Ukrainiens d'origine grecque.
"Nous demandons à la Fédération de Russie de cesser immédiatement ses attaques aériennes et toutes ses actions contre des civils", a déclaré le ministère grec des Affaires étrangères dans un communiqué.
20h50: L'accès à Twitter restreint en Russie
Après s'être attaquée à Facebook, la Russie semble aujourd'hui vouloir limiter l'accès de ses citoyens au réseau social Twitter. La plateforme de soutien technique de Twitter a confirmé ce samedi soir avoir constaté certaines restrictions envers les internautes russes.
"Nous avons pris connaissance du fait que l'accès à Twitter est restreint pour une partie des Russes et nous travaillons à garder notre service sûr et fonctionnel", a indiqué le compte "Twitter Support".
Le nombre de personnes impactées par ces restrictions n'a pour l'heure pu être confirmé.
20h35: Les ministres des Affaires étrangères de l'UE se réuniront dimanche
Les ministres européens des Affaires étrangères se réuniront dimanche à 18H00 (17H00 GMT) en visioconférence pour discuter du soutien de l'UE à l'Ukraine face à l'invasion russe, ont indiqué samedi plusieurs diplomates.
Les ministres des Vingt-Sept pourraient également discuter de nouvelles sanctions, alors que l'Allemagne a ouvert la voie samedi à l'exclusion de la Russie du système de messagerie bancaire Swift, mesure à laquelle Berlin s'opposait jusqu'alors farouchement.
20h30: L'Ukraine fait état de 3.500 victimes dans les rangs de l'armée russe
Quelque 3.500 soldats russes ont jusqu'à présent perdu la vie en Ukraine, a indiqué samedi un conseiller du président ukrainien. Selon Oleksi Arestovitsj, les troupes russes n'ont pas réussi de percée sérieuse ce samedi. "Nous contenons l'ennemi autour de Kiev. Les Russes n'avancent plus", a-t-il assuré.
20h28: Plus de 3.000 manifestants anti-guerre arrêtés en Russie depuis jeudi
Plus de 3.000 personnes ayant manifesté en Russie contre l'invasion de l'Ukraine par Moscou ont été arrêtées en trois jours, a rapporté samedi l'ONG spécialisée OVD-Info.
Depuis le début de l'invasion jeudi, "au moins 3.052 personnes ont été arrêtées", dont 467 samedi, a précisé OVD-Info. Ces manifestations se sont multipliées à travers la Russie en dépit de leur interdiction par les autorités.
20h23: Vers une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU ce dimanche?
Les Etats-Unis et l'Albanie ont demandé une réunion dimanche du Conseil de sécurité de l'ONU afin d'adopter une résolution réclamant "une saisine de l'Assemblée générale des Nations unies pour une session spéciale" lundi sur la guerre entre la Russie et l'Ukraine, a-t-on appris samedi de sources diplomatiques.
L'adoption de cette résolution nécessite 9 voix en sa faveur sur les 15 membres du Conseil de sécurité. Une telle saisine, prévue par un règlement onusien et utilisée très rarement, n'inclut pas de possibilité de veto par l'un de ses cinq membres permanents.
20h25: KLM suspend ses vols vers la Russie
La compagnie aérienne néerlandaise KLM annule pour une semaine au moins ses vols vers la Russie. Elle évitera également de survoler le pays, a-t-elle annoncé samedi soir. KLM, dont deux vols vers Saint-Pétersbourg et Moscou ont rebroussé chemin en plein vol samedi, justifie sa décision par les sanctions européennes qui frappent la Russie après l'invasion de l'Ukraine.
Dans le cadre des sanctions, il n'est en effet plus permis d'envoyer vers la Russie des pièces de rechange pour avions, même pour l'usage propre de la compagnie aérienne. "Cela signifie que nous ne pouvons plus garantir que nos vols vers et via la Russie pourront revenir en toute sécurité", explique la compagnie néerlandaise.
20h18: Roman Abramovitch cède le contrôle de Chelsea aux administrateurs de la fondation du club
Le propriétaire russe de Chelsea Roman Abramovitch a annoncé avoir confié la gestion du club aux administrateurs de sa fondation caritative, selon un communiqué publié samedi.
"J'ai toujours pris des décisions en ayant à coeur le meilleur intérêt du club. Je reste attaché à ces valeurs. C'est pourquoi je confie aujourd'hui aux administrateurs de la fondation caritative de Chelsea la gestion du Chelsea FC. Je pense qu'ils sont actuellement les mieux placés pour veiller aux intérêts du club, des joueurs, du personnel et des supporters", explique Roman Abramovitch.
20h10: Le président ukrainien appelle l'ONU à priver la Russie de son vote au Conseil de sécurité
Le président ukrainien a appelé samedi à priver la Russie, en train d'envahir l'Ukraine, de son droit de vote au Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'un entretien téléphonique avec le chef des Nations unies Antonio Guterres. Lors de cet entretien, M. Zelensky a abordé la question de "priver le pays agresseur de son droit de vote au Conseil de sécurité de l'ONU", a déclaré le dirigeant ukrainien sur Twitter.
Les deux hommes ont aussi discuté de "qualifier les actions et les déclarations de la Russie contre l'Ukraine de génocide, et d'aider à remettre les corps des soldats russes" tués par les troupes ukrainiennes, selon la même source.
L'Ukraine fait face depuis jeudi à une invasion militaire lancée par Vladimir Poutine, avec des bombardements et des combats dans plusieurs villes, dont la capitale Kiev.
La communauté internationale a largement condamné l'offensive militaire russe et les pays occidentaux ont annoncé des sanctions économiques contre Moscou.
Vendredi, la Russie, qui est l'un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, a mis son veto à une résolution condamnant son "agression" et exigeant le retrait de ses troupes d'Ukraine.
19h46: Le pape le pape exprime sa "profonde douleur" au président ukrainien
Le pape François a exprimé sa "profonde douleur pour les événements tragiques" en Ukraine lors d'un entretien téléphonique samedi avec le président Volodymyr Zelensky, a annoncé l'ambassade ukrainienne près le Saint-Siège. "Aujourd'hui le pape François a eu un entretien téléphonique avec le président Volodymyr Zelensky.
Le Saint-Père a exprimé sa plus profonde douleur pour les événements tragiques qui se déroulent dans notre pays", affirme l'ambassade dans son tweet.
Le président ukrainien a de son côté posté sur son compte Twitter un message dans lequel il a "remercié le pape de prier pour la paix en Ukraine et un cessez-le-feu. Le peuple ukrainien ressent le soutien spirituel de Sa Sainteté".
19h44: L'ONU veut renforcer l'aide humanitaire en Ukraine
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fait part samedi, lors d'un entretien téléphonique avec le président Volodymyr Zelensky, de "la détermination de l'ONU à renforcer l'aide humanitaire au peuple ukrainien", selon un communiqué des Nations unies.
Le chef de l'ONU "a informé le président (ukrainien) que les Nations unies lanceraient mardi un appel pour financer les opérations humanitaires (de l'Organisation) en Ukraine", a précisé le communiqué.
Vendredi, l'ONU avait réclamé "un accès sûr et sans entrave" pour l'aide humanitaire en Ukraine, envahie par l'armée russe. L'Organisation avait indiqué s'attendre à ce que jusqu'à plus de 1,8 million de personnes soient déplacées dans un proche avenir par la guerre.
L'ONU avait aussi demandé que "les 7,5 millions d'enfants en Ukraine soient protégés des conséquences du conflit" et que toutes les parties s'abstiennent d'attaquer les infrastructures civiles, en particulier celles qui ont un impact sur les enfants (écoles, installations médicales et systèmes d'eau et d'assainissement).
Avant le déclenchement de la guerre par Moscou dans la nuit de mercredi à jeudi, l'ONU, qui compte près de 2.000 employés en Ukraine, apportait une aide à environ trois millions de personnes, notamment dans l'est du pays.
19h35: De nouveaux bombardements attendus cette nuit à Kiev
Sur Twitter, le grand reporter français Charles Villa a partagé une vidéo indiquant que les sirènes retentissaient à nouveau dans la ville de Kiev, ce samedi à 19h. Ce qui laisserait présager de nouveaux bombardements durant la nuit.
19h09: L'invasion de l'Ukraine par la Russie marque "un changement d'époque", affirme le chancelier allemand
"L'agression russe contre l'Ukraine marque un changement d'époque, elle menace l'ordre établi depuis l'après-guerre", a détaillé le chancelier Olaf Scholz dans un communiqué, "dans cette situation il est de notre devoir d'aider l'Ukraine autant que nous pouvons à se défendre contre l'armée d'invasion de Vladimir Poutine".
19h05: L'Allemagne va livrer à l'Ukraine 1.000 lance-roquettes et 500 missiles sol-air
L'Allemagne va livrer "dès que possible" à l'Ukraine un millier de lance-roquettes et 500 missiles sol-air de type Stinger pour l'aider à faire face à l'invasion de l'armée russe, a annoncé samedi le gouvernement.
18h38 : Deux journalistes danois blessés par balle dans le nord-est du pays
Deux journalistes danois ont été blessés par des tirs samedi dans le nord-est de l'Ukraine mais leurs jours ne sont pas en danger, a annoncé leur employeur. Le reporter Stefan Weichert et le photographe Emil Filtenborg Mikkelsen ont été blessés par balle alors qu'ils se trouvaient en reportage pour le journal danois près de la ville d'Okhtyrka, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière russe, a annoncé le quotidien danois Ekstra Bladet.
Malgré leurs gilets pare-balles, ils ont été blessés lorsque leur voiture a été la cible de tirs d'origine indéterminée.
"Les deux ont été rapidement conduits à l'hôpital et ils sont hors de danger", écrit le quotidien, qui les emploie comme pigistes pour couvrir la guerre en Ukraine.
Le journal est en contact avec le ministère danois des affaires étrangères et une société extérieur pour les évacuer.
17h47: L'Allemagne donne finalement son feu vert à la livraison d'armes à l'Ukraine et opte pour une limitation de l'accès à Swift pour la Russie
Le gouvernement allemand a finalement donné son feu vert, samedi, à la livraison de 400 armes anti-chars à l'Ukraine, selon des sources gouvernementales. Le gouvernement allemand avait jusqu'à présent refusé l'exportation d'armes létales en Ukraine.
L'Allemagne s'est également dit samedi prête à accepter une "restriction ciblée" de l'accès à la Russie à la plateforme interbancaire Swift, en représailles à l'invasion de l'Ukraine, tout en voulant "limiter les dommages collatéraux" d'une telle sanction.
"Nous travaillons à la manière de limiter les dommages collatéraux d'une déconnexion de SWIFT (...) Ce dont nous avons besoin, c'est d'une restriction ciblée et fonctionnelle", ont indiqué dans un communiqué samedi les ministres des Affaires étrangères, Annalena Barbock, et de l'Economie, Robert Habeck.
17h24 : La Russie "frustrée" par la ferme résistance de l'Ukraine
La Russie a engagé en Ukraine "plus de 50%" de la force qu'elle a massée aux frontières du pays et apparaît "de plus en plus frustrée" par la ferme résistance de l'armée ukrainienne, a affirmé samedi un haut responsable du Pentagone. "Nous estimons que plus de 50% de la force que (le président russe Vladimir) Poutine a massée contre l'Ukraine (...) a été engagée" dans le pays, a précisé ce haut responsable ayant requis l'anonymat.
"Nous continuons aussi à voir des signes d'une résistance ukrainienne viable", a-t-il ajouté. "Nous pensons que les Russes sont de plus en plus frustrés par leur perte d'élan au cours des dernières 24 heures, notamment dans le nord de l'Ukraine".
Samedi, les forces russes n'avaient encore pris le contrôle d'aucune ville ukrainienne et n'avaient toujours pas gagné le contrôle de l'espace aérien ukrainien, a ajouté ce responsable.
Les Occidentaux, et notamment les Etats-Unis, ont continué à fournir une assistance à l'Ukraine, notamment en armement et munitions, depuis le début de l'invasion russe.
Les forces russes "sont frustrées par (...) une résistance ukrainienne très déterminée qui les a ralenties", a-t-il insisté. "Sur la base de nos observations, cette résistance est supérieure à ce que les Russes anticipaient".
Le responsable du Pentagone s'exprimait quelques minutes avant une annonce du ministère russe de la Défense selon laquelle "toutes les unités ont reçu l'ordre d'élargir l'offensive dans toutes les directions".
17h15 : La Pologne annonce que 115.000 Ukrainiens sont arrivés dans le pays
Cent quinze mille Ukrainiens ont franchi la frontière polonaise depuis l'attaque russe qui a débuté jeudi, a annoncé samedi le vice-ministre polonais de l'Intérieur Pawel Szefernaker. Quelques heures plus tôt, le même responsable a donné le chiffre de 100.000 personnes, ce qui montre à quel rythme les nouvelles arrivées sont enregistrées.
"Depuis le lancement des opérations de guerre en Ukraine, 115.000 personnes ont franchi la frontière, venant d'Ukraine en Pologne", a déclaré M. Szefernaker aux journalistes au poste-frontière de Dorohusk.
Le chef des garde-frontières polonais Tomasz Praga a précisé lors du premier briefing que la seule journée de vendredi a vu près de 50.000 Ukrainiens arriver en Pologne.
Selon M. Szefernaker, 90% de ces réfugiés ont un endroit où loger en Pologne, chez des amis ou des parents, tandis que les autres bénéficient de l'assistance de neuf centres d'accueil mis en service à proximité de la frontière.
Ils s'y voient offrir des repas, l'assistance médicale en cas de besoin, un lieu de repos et des renseignements sur la marche à suivre.
Avant le début de l'attaque russe, la Pologne comptait déjà sur son territoire environ un million et demi d'Ukrainiens, en grande majorité venus travailler dans ce pays membre de l'UE à l'économie en croissance rapide.
Le gouvernement et la société civile ont exprimé fermement leur soutien à l'Ukraine et leur intention d'accueillir les réfugiés, alors que la plupart des Ukrainiens fuyant le conflit semblent opter pour la Pologne.
Selon un tweet samedi du chef du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés, Filippo Grandi, près de 150.000 Ukrainiens ont fui vers les pays voisins depuis le 24 février, surtout vers la Pologne, la Hongrie, la Moldavie, la Slovaquie et la Roumanie.
16h55 : Le chef de la diplomatie américaine s'adresse aux russes
Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s'est directement adressé samedi sur Twitter au peuple russe, en lui disant qu'il ne "méritait pas" une guerre menée contre ses "voisins" ukrainiens et lui assurant que personne n'essayait de "mettre en péril" sa sécurité. Le message, posté au troisième jour de l'invasion menée par le président russe Vladimir Poutine en Ukraine, a été publié en russe et en anglais. Cette brève vidéo, portant le sceau du département d'Etat, faisait défiler un court texte sur fond gris et blanc.
16h49 : La Roumanie rapatrie son personnel diplomatique de Kiev et ferme son espace aérien
La Roumanie a fermé à son tour samedi son espace aérien aux compagnies aériennes russes et rapatrié son personnel diplomatique de Kiev, à la suite de l'agression de l'Ukraine par la Russie.
"L'espace aérien roumain a été fermé à tous les vols réguliers, avec ou sans atterrissage sur les aéroports nationaux, pour tous les opérateurs enregistrés dans la Fédération russe", a indiqué l'autorité aéronautique civile, précisant que les vols humanitaires et d'urgence étaient exemptés.
Cette mesure est entrée en vigueur à 15H00 locales (13H00 GMT), selon la même source.
Plusieurs pays dont la Pologne, la République tchèque, la Bulgarie et l'Estonie ont également fermé leur espace aérien aux opérateurs russes.
La Russie a réagi samedi en frappant d'interdiction les avions liés à Varsovie, Prague et Sofia.
Le ministère roumain des Affaires étrangères a par ailleurs annoncé avoir rapatrié son personnel diplomatique, composé d'une quinzaine de membres, et suspendu l'activité de l'ambassade à Kiev.
"Cette décision fait suite à l'escalade de la situation de sécurité en Ukraine et notamment à Kiev", a souligné Bucarest.
16h40 : La Russie annonce "élargir l'offensive" sur l'Ukraine
L'armée russe a reçu samedi l'ordre d'élargir son offensive sur l'Ukraine, malgré un tollé international grandissant, affirmant que Kiev avait refusé des négociations. "Aujourd'hui, toutes les unités ont reçu l'ordre d'élargir l'offensive dans toutes les directions, en conformité avec le plan de l'offensive", a déclaré le porte-parole du ministère de la Défense, Igor Konachenkov, dans un communiqué.
Il a affirmé que les séparatistes prorusses dans l'est, appuyés par l'armée russe, enregistraient des "succès". Il a en outre soutenu que des navires ukrainiens avaient attaqué des bâtiments de guerre russes en mer Noire, estimant "hautement probable" que des drones d'observation américains les avaient "guidés".
Ces affirmations n'étaient pas vérifiables de manière indépendante dans l'immédiat.
Au troisième jour de l'invasion de l'Ukraine ordonnée par Vladimir Poutine, des combats avaient lieu dans la capitale Kiev et dans d'autres villes de ce pays pro-occidental d'Europe de l'Est.
16h34 : Le gouvernement flamand envoie de l'aide humanitaire en Pologne
Le gouvernement flamand a décidé d'envoyer de l'aide humanitaire en Pologne pour aider le pays dans l'accueil des réfugiés ukrainiens, a-t-on appris samedi auprès du ministre-président, Jan Jambon. Le gouvernement flamand examine également quel "matériel utile" pourrait être envoyé par des entreprises du nord du pays.
La Pologne a annoncé samedi avoir déjà accueilli 100.000 réfugiés ukrainiens.
Le gouvernement flamand se range par ailleurs derrière les sanctions décidées au niveau européen à l'encontre de la Russie. Ainsi, toutes les autorisations visant l'exportation de marchandises "à double usage", c'est-à-dire pouvant servir aussi bien à des fins civiles que militaires, sont suspendues.
L'exécutif flamand a déjà condamné "de la manière la plus forte" l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
16h28 : L'opération militaire se poursuivra malgré les sanctions annonce la Russie
L'opération militaire en Ukraine se poursuivra malgré les sanctions occidentales, a indiqué l'ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, Dimitri Medvedev, sur le réseau social VKontakte. "L'opération militaire visant à protéger le Donbass sera menée sans relâche, jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints. Ni plus ni moins", a-t-il poursuivi. M. Medvedev a qualifié les sanctions occidentales d'"impuissance politique résultant de l'incapacité à changer le cours de la Russie".
"Nous avons été chassés de partout, punis, effrayés, mais nous n'avons plus peur", a déclaré l'homme de confiance de Vladimir Poutine. La Russie va adopter des mesures de représailles similaires, a-t-il ajouté.
M. Medvedev a également déclaré que les relations diplomatiques avec l'Occident ne sont "pas particulièrement nécessaires". Il est temps de "fermer les ambassades avec des verrous", a lancé l'ancien président russe.
16h13 : 25.000 armes automatiques distribuées aux habitants de Kiev pour se défendre
Pour contrer l'offensive russe sur Kiev, les autorités ukrainiennes ont distribué aux habitants 25.000 armes automatiques et 10 millions de balles, a annoncé le ministre des Affaires intérieures dans un message vidéo. "Kiev se défendra", a affirmé Denis Monastyrskyj, ajoutant que des armes antichars ont également été distribuées.
Le ministre ukrainien a ajouté qu'il était fier de voir les gens défendre leurs villes, leurs villages, leurs rues et leurs maisons. "Ils s'organisent et il n'y a pas de pillage"
15h57 : Kiev décrète un couvre-feu dès 17h samedi jusqu'à 8h lundi
La mairie de Kiev a annoncé samedi un couvre-feu jusqu'à lundi 08H00 (07H00 HB), alors que l'Ukraine tente de résister à une invasion militaire russe avec des combats se déroulant dans le centre de la capitale. "Le couvre-feu à Kiev commencera samedi à 17H00 (16H00 HB) jusqu'à lundi à 08H00", a déclaré la mairie dans un communiqué, ajoutant que toutes les personnes se trouvant dans la rue pendant cette période-là "seront considérées comme des membres des groupes de saboteurs ennemis"
15h48 : La Pologne dénonce "l'égoïsme en béton" de pays occidentaux, dont l'Allemagne
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a dénoncé samedi à Berlin "l'égoïsme en béton" de certains pays occidentaux dont l'Allemagne, réclamant des sanctions "écrasantes" après l'invasion russe de l'Ukraine. "Ce n'est pas le moment aujourd'hui de faire preuve de l'égoïsme en béton que nous voyons dans certains pays occidentaux, y compris ici, en Allemagne, hélas", a déclaré M. Morawiecki aux journalistes polonais, avant une rencontre avec le chancelier.
"C'est pourquoi je suis venu ici, chez le chancelier Olaf Scholz, pour ébranler les consciences, ébranler la conscience de l'Allemagne. Pour qu'ils (les Allemands) se décident finalement à imposer des sanctions vraiment écrasantes" contre la Russie, a-t-il ajouté.
Le chef du gouvernement polonais avait qualifié jeudi l'agression russe contre l'Ukraine de "barbarie" qui "doit se heurter à la ferme résistance de l'ensemble du monde libre".
La Pologne, membre de l'Otan, partage avec l'Ukraine une frontière de 535 kilomètres.
15h40 : Des troupes russes atterrissent près de Lviv, le Service de sécurité d'Ukraine dément
Des troupes russes ont atterri dans les environs de Lviv, a rapporté le maire de la ville de l'ouest de l'Ukraine, Andriy Sadovy. Trois hélicoptères auraient largué quelque 60 parachutistes au-dessus de la ville de Brody, à 90 kilomètres au nord de Lviv, a-t-il écrit sur Facebook. "Nous troupes les ont repoussés", a déclaré l'homme politique local. "Nous gardons le contrôle de la situation."
La région de Lviv, proche de la frontière polonaise, est considérée comme un bastion des nationalistes ukrainiens.
Plus tard dans la journée samedi, le service de sécurité d'Ukraine (SBU) a démenti ces informations. Un hélicoptère ukrainien a effectué un vol de reconnaissance à Sadovy, a-t-il écrit sur Facebook. "Nous appelons tout le monde à rester calme."
15h30 : L'Italie envoie quatre avions de combat supplémentaires
L'Italie va envoyer quatre avions de chasse supplémentaires en Roumanie pour renforcer le flanc sud-est de l'Otan, a fait savoir samedi le ministre italien de la Défense, Lorenzo Guerini. Les Italiens ont déjà stationné quatre Eurofighters à l'aéroport militaire Mihail Kogalniceanu, près de la ville portuaire de Constanta, dans l'est de la Roumanie. A partir de dimanche, quatre autres avions viendront s'y ajouter.
Depuis décembre, l'armée de l'air italienne est responsable de la surveillance aérienne de la région au sein de l'Alliance atlantique.
14h10 : Le Kremlin accuse l'Ukraine d'avoir fait capoter une trêve en refusant des négociations
Le Kremlin a accusé samedi l'Ukraine, au troisième jour de l'invasion russe du pays, d'avoir fait capoter une trêve en refusant des négociations.
"Hier dans la journée (vendredi), s'attendant à des négociations, le président russe a ordonné l'arrêt de l'avancée de l'essentiel de forces" de Moscou, a affirmé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"Etant donné que la partie ukrainienne a refusé les négociations, l'avancée des forces russes a repris aujourd'hui", a-t-il ajouté.
La Russie avait indiqué vendredi avoir proposé des pourparlers à Minsk, capitale du Bélarus, pays allié d'où Moscou a lancé son offensive sur Kiev.
Quelques heures plus tard, Vladimir Poutine avait appelé l'armée ukrainienne à faire un coup d'Etat et qualifié son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky et son entourage de "clique de drogués et de néonazis".
Washington avait jugé que l'ouverture russe ne pouvait être jugée crédible.
Interrogé sur les sanctions qui se multiplient, M. Peskov les a jugées "prévisibles" et assuré que des "mesures sont en train d'être prises pour minimiser leur effet pour tous les secteurs de l'économie".
"Puis, il faudra développer les mesures de représailles", a-t-il conclu.
14h00 : La ministre belge de la Défense Ludivine Dedonder annonce l'envoi de 300 soldats en Roumanie la semaine prochaine dans le cadre d'un bataillon franco-belge.
13h45 : Blinken annonce une nouvelle aide militaire américaine à l'Ukraine de 350 millions de dollars
Les Etats-Unis vont fournir une nouvelle aide militaire à l'Ukraine, d'un montant de 350 millions de dollars, pour aider Kiev à combattre l'invasion russe, a annoncé samedi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
"Cette aide comprendra de nouveaux moyens militaires défensifs qui permettront à l'Ukraine de combattre les menaces blindées, aéroportées et autres auxquelles elle fait face aujourd'hui", a affirmé M. Blinken dans un communiqué.
13h20 : L'armée ukrainienne exhorte les civils d'arrêter l'envahisseur russe "par tous les moyens"
L'armée ukrainienne a appelé la population à arrêter l'avancée russe par tous les moyens possibles. "Coupez des arbres, construisez des barricades, brûlez des pneus. Utilisez tout ce que vous avez à votre disposition", selon des propos rapportés par l'agence de presse ukrainienne Unian. L'armée invite également les citoyens à fabriquer des cocktails Molotov. "Les envahisseurs doivent comprendre qu'ils ne sont pas les bienvenus ici et qu'à chaque coin de rue, ils trouveront de la résistance. Ensemble, vers la victoire", est-il ajouté.
13h15 : La Russie ferme son espace aérien aux avions liés à la Bulgarie, la Pologne et la République tchèque
La Russie a annoncé samedi la fermeture de son espace aérien pour les avions liés à la Bulgarie, la Pologne et la République tchèque, après une décision similaire prise par Varsovie, Prague et Sofia à l'encontre des compagnies aériennes russes. "En raison des décisions inamicales des autorités aériennes de Bulgarie, de Pologne et de République tchèque à partir de 15H00 heure de Moscou (13H00 HB) le 26 février 2022" la Russie ferme son espace aérien aux "compagnies aériennes de ces pays et/ou celles qui y sont enregistrées", a déclaré le régulateur aérien russe Rosaviatsia.
13h00 : La Belgique fournira mitrailleuses et carburant à l'armée ukrainienne, a annoncé Alexander De Croo
12h40 : Kiev durcit le couvre-feu: toute personne dans la rue après 17H00 traitée en ennemi
Le maire de la capitale ukrainienne a annoncé samedi un durcissement du couvre-feu en place en raison de l'invasion russe, avertissant que toute personne se trouvant dans la rue entre 17H00 et 08H00 serait traitée en ennemi. "Tous les civils qui seront dans la rue pendant le couvre-feu seront considérés comme des membres des groupes de sabotage et de reconnaissance de l'ennemi", a indiqué Vitali Klitschko sur Telegram.
Imposé à Kiev jeudi après le déclenchement de l'offensive russe, le couvre-feu durait jusqu'ici de 22H00 à 07H00.
M. Klitschko a également annoncé que le métro de la capitale était désormais transformé en refuge pour les habitants et n'allait plus pour l'instant assurer le service de transport.
"Le métro est passé en mode refuge", a-t-il écrit dans un message séparé sur Telegram.
Samedi, au troisième jour de l'invasion, Kiev était sous les tirs de missiles de Moscou et des combats se déroulaient dans la ville, selon les autorités ukrainiennes.
12h30 : La Russie accuse les Ukrainiens de viser des quartiers résidentiels dans le Donbass
La Russie accuse l'Ukraine de bombarder des quartiers résidentiels dans la région séparatiste du Donbass, selon un communiqué diffusé par le ministère russe de la Défense. "Les nationalistes ukrainiens ont attaqué samedi matin la ville de Starobilsk dans la région de Lougansk", indique le ministère de la Défense. "Avec par conséquences, un incendie qui s'est déclaré dans la ville et plusieurs bâtiments résidentiels qui ont été détruits. Il y a eu de nombreuses victimes civiles", poursuit le communiqué.
Les autorités russes disent par ailleurs n'avoir attaqué aucune zone résidentielle en Ukraine alors qu'un immeuble à appartements a été touché samedi matin par un missile dans la capitale Kiev.
12h10 : Macron affirme sa "détermination à soutenir" la Moldavie et la Géorgie
Le président Emmanuel Macron a affirmé samedi sa "détermination à soutenir nos partenaires du voisinage oriental" de l'UE "contre toute tentative de tensions et de déstabilisation", lors d'entretiens à propos de l'Ukraine avec les dirigeantes de la Géorgie et de la Moldavie, a rapporté l'Elysée.
"Nous nous tenons aux côtés de la Moldavie et de la Géorgie pour défendre leur souveraineté et leur sécurité", a dit M. Macron à la présidente moldave Maïa Sandu et à la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili, précisant qu'il avait convié cette dernière à Paris "en début de semaine prochaine".
11h40 : Le président Zelensky dit avoir "cassé le plan" de la Russie
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré samedi avoir "cassé le plan" de la Russie au troisième jour de l'invasion de son pays, appelant les Russes à dire à Vladimir Poutine d'arrêter la guerre.
"Nous avons tenu bon et repoussons avec succès les attaques ennemies. Les combats continuent dans de nombreuses villes et régions du pays, mais (...) c'est notre armée qui contrôle Kiev et les villes clés autour de la capitale", a dit M. Zelensky dans une vidéo sur Facebook.
"Les occupants voulaient bloquer le centre de notre Etat et y placer leurs marionnettes, comme à Donetsk. Nous avons cassé leur plan", a poursuivi M. Zelensky, qui a assuré que l'armée russe n'avait "obtenu aucun avantage".
"L'ennemi a tout utilisé contre nous : roquettes, chasseurs, drones, artillerie, véhicules blindés, saboteurs, parachutistes", a énuméré le président ukrainien, affirmant que Moscou avait frappé des zones résidentielles et tentait de détruire des installations électriques.
Le président ukrainien a en outre appelé l'Allemagne et la Hongrie à avoir le "courage" à approuver l'exclusion de la Russie du système interbancaire SWIFT, une mesure examinée par l'UE en réaction à l'invasion russe de l'Ukraine et à laquelle Berlin et Budapest sont réticents. "Quasiment tous les pays de l'UE sont déjà pour l'exclusion de la Russie du SWIFT. J'espère que l'Allemagne et la Hongrie trouveront le courage de soutenir cette décision", a souligné M. Zelensky.
11h25 : Des troupes russes atterrissent près de Lviv, l'opération militaire se poursuit malgré les sanctions assure Medvedev
Des troupes russes ont atterri dans les environs de Lviv, a rapporté le maire de la ville de l'ouest de l'Ukraine, Andriy Sadovy. Trois hélicoptères auraient largué quelque 60 parachutistes au-dessus de la ville de Brody, à 90 kilomètres au nord de Lviv, a-t-il écrit sur Facebook. "Nous troupes les ont repoussés", a déclaré l'homme politique. "Nous gardons le contrôle de la situation."
La région de Lviv, proche de la frontière polonaise, est considérée comme un bastion des nationalistes ukrainiens.
L'opération militaire en Ukraine se poursuivra malgré les sanctions occidentales, a indiqué de son côté l'ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité russe, Dimitri Medvedev, sur le réseau social VKontakte. "L'opération militaire visant à protéger le Donbass sera menée sans relâche, jusqu'à ce que tous nos objectifs soient atteints. Ni plus ni moins", a-t-il poursuivi. M. Medvedev a qualifié les sanctions occidentales d'"impuissance politique résultant de l'incapacité à changer le cours de la Russie".
"Nous avons été chassés de partout, punis, effrayés, mais nous n'avons plus peur", a déclaré l'homme de confiance de Vladimir Poutine. La Russie va adopter des contre-mesures similaires, a-t-il ajouté.
11h20 : La Pologne affirme que 100.000 Ukrainiens sont arrivés dans le pays
11h00 : Prague va envoyer pour plus de 7 millions d'euros d'armements à l'Ukraine
10h30 : 198 civils ont été tués depuis le début de l'invasion russe, affirme un ministre ukrainien
Le ministre ukrainien de la Santé a fait état samedi de 198 civils tués, dont trois enfants, et plus d'un millier de blessés depuis le début de l'invasion russe du pays il y a trois jours.
"Malheureusement, selon les données opérationnelles, 198 personnes sont mortes aux mains des envahisseurs, dont trois enfants, et 1.115 sont blessées, dont 33 enfants", a indiqué le ministre Viktor Liachko sur Facebook.
Pour rappel, les combats à Kiev de la nuit dernière ont eu fait une dizaine de blessés dont deux enfants.
10h25 : L'Ukraine évacue le personnel de son ambassade en Russie vers la Lettonie
10h20 : Les Pays-Bas vont livrer "dès que possible" des missiles anti-aériens à l'Ukraine
Les Pays-Bas vont livrer "dès que possible" 200 missiles anti-aériens à l'Ukraine, ont indiqué samedi les ministres néerlandais des Affaires étrangères et de la Défense dans une lettre adressée à la Chambre basse. Il s'agit de missiles Stinger. Ceux-ci peuvent atteindre des avions et des hélicoptères jusqu'à une distance d'environ cinq kilomètres.
Plus tôt dans la semaine, les Pays-Bas avaient déjà annoncé qu'ils allaient fournir à l'Ukraine 100 fusils de précision, ainsi que 30.000 munitions, des radars et des détecteurs. Une partie de ce matériel a entre-temps déjà été expédié mais les Pays-Bas font face à des "problèmes logistiques", ont indiqué les ministres.
De son côté, la Belgique n'a pas encore fourni d'armes à l'Ukraine. La ministre des Affaires étrangères, Sophie Wilmès, a plaidé vendredi pour l'envoi de matériel d'armement à l'Ukraine si c'était possible. Une liste du matériel militaire disponible en cours d'élaboration par la Défense permettra de le déterminer, a-t-elle expliqué en marge d'un conseil des Affaires étrangères de l'UE.
9h50 : Des dizaines de blessés dans la bataille pour Kiev
Au moins 35 personnes dont deux enfants ont été blessées dans la nuit de vendredi à samedi lors de combats à Kiev, d'après un bilan du maire de la capitale ukrainienne arrêté à 6h00 (5h00 heure belge). Un correspondant de l'agence Reuters a indiqué que deux roquettes ont touché Kiev, toutes deux dans le sud-ouest de la ville.
Les dernières images de Kiev attaquée
9h45 : Le régulateur russe ordonne à des médias de supprimer le terme d'"invasion" de l'Ukraine
Le régulateur russe des médias a ordonné samedi aux médias nationaux de supprimer de leurs contenus toute référence à des civils tués par l'armée russe en Ukraine ainsi que les termes "d'invasion", "d'offensive" ou de "déclaration de guerre". "Nous soulignons que seules les sources officielles russes disposent d'informations actuelles et fiables", a indiqué Roskomnadzor dans un communiqué, alors qu'officiellement Moscou appelle son intervention en Ukraine une "opération militaire spéciale" destinée au "maintien de la paix".
9h30 : 35.000 Ukrainiens se réfugient en Pologne en 24 heures
Plusieurs dizaines de milliers de citoyens ukrainiens ont fui en Pologne depuis le lancement de l'offensive russe en Ukraine. "Au cours des dernières 24 heures, 35.000 personnes ont franchi la frontière polonaise", a indiqué le ministre polonais de l'Intérieur Pawel Szefernaker vendredi soir sur la télévision publique TVP. Il s'agit selon lui principalement de femmes et d'enfants, ainsi que d'hommes qui ne sont pas en âge de combattre dans l'armée ukrainienne. Du côté ukrainien de la frontière, des embouteillages se sont formés. Le passage et le traitement des réfugiés est ralenti par des pannes dans le système informatique des farde-frontières ukrainiens dû à la situation de guerre, a encore déclaré le ministre polonais. La Pologne serait en mesure de traiter quotidiennement jusqu'à 50.000 réfugiés ukrainiens à la frontière.
Selon une journaliste de l'agence de presse allemande DPA, des réfugiés au poste-frontière de Medyka-Shehyni ont fait état de longues heures d'attente du côté ukrainien, y compris pour les personnes qui souhaitent traverser la frontière à pied.
9h10 : "3.500 soldats russes tués" depuis le début de l'offensive, selon l'armée ukrainienne
Les forces armées ukrainiennes affirment samedi avoir infligé de "lourdes pertes" à l'armée russe, dans un communiqué diffusé samedi matin. Quelque 3.500 soldats russes auraient été tués et 200 capturés depuis le début de l'invasion russe sur le territoire ukrainien. En outre, 14 avions, huit hélicoptères, 102 chars et 530 autres véhicules militaires auraient été détruits, indique l'armée ukrainienne, sans que ces données puissent être vérifiées de manière indépendante. Le pays est en proie à des combats intenses dans différentes parties de son territoire, toujours selon le communiqué. Des avions de combat russes auraient mené des attaques à Sumy au nord-est, à Marioupol au sud et à Poltava à l'est. Des positions civiles ont également été prises pour cible dans la capitale Kiev.
Le pays de Vladimir Poutine affirme quant à lui avoir "mis hors service" quelque 800 objets militaires ukrainiens depuis le début de la guerre, comme l'a indiqué le porte-parole du ministère de la Défense Igor Konachenkov samedi matin depuis Moscou. Ces informations ne peuvent pas non plus être vérifiées de manière indépendante.
Selon Konachenkov, 14 aérodromes militaires, 19 postes de commandement, 24 systèmes de missiles antiaériens de type S-300 et 48 stations radar ont été détruits. En outre, huit bateaux de la marine ukrainienne ont été touchés.
Le porte-parole a ajouté que les combattants séparatistes pro-russes de la région de Lougansk, dans le Donbass (est de l'Ukraine), avaient désormais progressé d'environ 30 kilomètres dans un territoire jusqu'alors contrôlé par les forces gouvernementales ukrainiennes. Les combattants de Donetsk, soutenus par la Russie, seraient parvenus à gagner six kilomètres supplémentaires de terrain. Vendredi soir, les insurgés avaient progressé de 25 kilomètres en territoire contrôlé par l'Ukraine.
9h00 : Emmanuel Macron a convoqué un conseil de défense à 17H00, rapporte l'Elysée
8h00 : Des coups de feu entendus à proximité de bâtiments gouvernementaux à Kiev
Un grand immeuble résidentiel à Kiev a été lourdement touché par un missile, a indiqué samedi le service d'Etat pour les situations d'urgence qui n'a pas pu donner d'informations quant à d'éventuelles victimes dans l'immédiat. Le missile a touché l'immeuble entre les 18ème et 21ème étages, a précisé le service ukrainien, ajoutant qu'une évacuation était "en cours". La Russie a peu auparavant annoncé avoir tiré des missiles de croisière, au troisième jour de son invasion de l'Ukraine.
Des coups de feu avaient également été entendus samedi matin à proximité des bâtiments du gouvernement ukrainien à Kiev, a déclaré un témoin à l'agence de presse Reuters. Des tirs sont en cours dans la zone.
L'Ukraine a précédemment fait état d'une attaque contre une base militaire située à quelque 7 kilomètres du centre de la ville, attaque qui, selon l'armée ukrainienne, a été repoussée.
Des photos montraient des incendies et des tirs étaient à entendre sur des vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. D'autres quartiers de la ville sont concernés par des tirs et explosions. C'est le cas notamment du quartier d'Obolon au nord de la ville.

Les forces armées ukrainiennes ont déclaré samedi avoir repoussé une attaque nocturne de soldats russes contre l'une de leurs positions le long de la principale artère de circulation de Kiev. "L'attaque a été repoussée", peut-on lire dans un message de l'armée ukrainienne sur Facebook. Aucun autre détail n'a été donné sur le lieu exact de l'affrontement.
Les troupes russes auraient aussi attaqué une centrale électrique dans le quartier de Troieshchyna, au nord-est de Kiev.
La population de Kiev s'était préparée au pire après le message de son président vendredi. "Cette nuit, ils vont tenter de s'emparer" de Kiev, avait affirmé Volodymyr Zelensky dans une allocution vidéo diffusée vendredi soir sur le site internet de la présidence.
7h45 : Le président ukrainien affirme que ses alliés envoient "des armes" à l'Ukraine"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué samedi que ses partenaires occidentaux allaient livrer de nouvelles armes et équipements à l'Ukraine, après une conversation avec le président français Emmanuel Macron. "Un nouveau jour a commencé sur le front diplomatique, avec une conversation avec @EmmanuelMacron. Armes et équipements de nos partenaires sont en route pour l'Ukraine. La coalition anti-guerre fonctionne", a-t-il écrit sur Twitter.
7h30 : La Russie frappe l'Ukraine avec des missiles de croisière navals et aériens
La Russie a annoncé samedi avoir visé des infrastructures militaires ukrainiennes avec des missiles de croisière navals et aériens, au troisième jour de l'invasion russe de l'Ukraine.
"Pendant la nuit, les forces armées de la Fédération de Russie ont frappé des sites d'infrastructure militaire ukrainienne avec des armes de haute précision de longue portée en utilisant des missiles de croisière navals et aériens", a déclaré le porte-parole du ministère russe de la Défense, Igor Konachenkov, lors d'une intervention télévisée.
7h15 : Zelensky appelle à ne pas déposer les armes et défendre Kiev
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé samedi les Ukrainiens à ne pas déposer les armes et à défendre Kiev, la capitale, où l'armée ukrainienne affronte les forces de Moscou, deux jours après le lancement de l'invasion russe. "Je suis là. On ne va pas déposer les armes et on va défendre notre pays", a déclaré M. Zelensky, dans une adresse vidéo publiée dans la matinée sur Facebook.
Il a appelé à ne pas croire les "fausses informations" circulant sur internet selon lesquelles il aurait appelé son armée à se rendre.
"Nos armes, c'est notre vérité. C'est notre terre. C'est notre pays. Nos enfants. Nous allons défendre tout cela. Gloire à l'Ukraine!", a-t-il lancé.
7h10 : Biden veut fournir une assistance militaire de 600 millions de dollars à l'Ukraine
Le président américain Joe Biden a signé vendredi une ordonnance visant à fournir une "aide militaire immédiate" de 600 millions de dollars à l'Ukraine. Cette décision intervient alors que les forces russes avancent dans la capitale ukrainienne Kiev depuis les petites heures, samedi. Le texte ordonne au secrétaire d'État Antony Blinken de fournir "une assistance militaire immédiate à l'Ukraine" d'un montant maximal de 250 millions de dollars.
Une autre somme de 350 millions de dollars a été allouée en "articles et services de défense du Département de la Défense ainsi qu'en formations et entraînements militaires", selon l'ordonnance.
7h00 : Facebook interdit aux médias d'Etat russes de diffuser des publicités et de monétiser
Facebook a indiqué vendredi avoir empêché les médias d'Etat russes de gagner de l'argent sur sa plateforme alors que l'invasion par Moscou de l'Ukraine voisine a atteint les rues de la capitale Kiev.
"Nous interdisons désormais aux médias d'Etat russes de diffuser des publicités ou de monétiser sur notre plateforme partout dans le monde", a déclaré sur Twitter Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Facebook, ajoutant que cette mesure était sur le point d'être mise en oeuvre.
5h50 : L'armée ukrainienne affirme avoir détruit un char russe à Kiev
L'armée ukrainienne affirme avoir "détruit une colonne militaire des occupants" dans le quartier de Beresteiska à Kiev, d'après CNN. Les troupes ukrainiennes donnent ainsi leurs premières explications sur les explosions qui ont frappé l'ouest de la capitale dans la nuit de vendredi à samedi.
"Selon les informations préliminaires, deux véhicules, deux camions avec des munitions et un char ennemi ont été détruits", peut-on lire. L'information n'a pas encore pu être vérifiée par CNN.
5h49 : Le Kazakhstan refuse de combattre avec la Russie en Ukraine
Le Kazakhstan, l'un des alliés les plus proches de la Russie, a refusé de rejoindre les troupes russes, rapportent des fonctionnaires, selon NBC News. L'ancien État soviétique a par ailleurs annoncé qu'il ne reconnaissait pas les États séparatistes de l'est de l'Ukraine.
5h16 : Une télévision ukrainienne diffuse des instructions sur la façon de fabriquer un cocktail Molotov
Alors que les dirigeants ukrainiens appellent leurs compatriotes à rester fermes et à résister aux forces russes, une chaîne de télévision ukrainienne a diffusé des instructions sur la façon de fabriquer des cocktails Molotov, selon CNN.
La vidéo montre une personne qui fabrique un engin explosif improvisé en versant un liquide coloré dans une bouteille en verre. À côté, il est indiqué comment la bouteille doit être fermée par un fusible.
Plus tôt dans la journée, le ministère ukrainien de la Défense avait appelé les citoyens via Twitter à fabriquer des cocktails Molotov et à éliminer les forces d'occupation.
4h55 : Au moins 560 personnes arrêtées lors d'une manifestation anti-guerre en Russie
En Russie, au moins 560 personnes, réparties dans 26 villes, ont été arrêtées lors de manifestations contre la guerre. C'est ce qu'affirme l'organisation indépendante de défense des droits de l'homme OVD-Info. L'organisation affirme avoir réussi à fournir une assistance juridique aux personnes arrêtées dans dix postes de police de quatre villes.
3h33 : L'Ukraine affirme que l'attaque russe sur une artère de Kiev a été repoussée
Des combats ont eu lieu sur l'avenue de la Victoire, une des artères principales de la capitale ukrainienne, quelques heures après un dramatique appel à la mobilisation lancé par le président Volodymyr Zelensky. "A Kiev, de violents combats se poursuivent. L'armée ukrainienne repousse des saboteurs russes", a indiqué le Service des communications spéciales ukrainien.
Plus tôt dans la soirée, des rapports faisant état de coups de feu et de combats en provenance de la périphérie de la capitale ont commencé à affluer. Les troupes russes auraient tenté d'attaquer, entre autres, une centrale thermique à l'extrême nord-est de Kiev. Des explosions ont également été signalées.
1h59 : La guerre a atteint un point "que nous n'aimons pas voir", affirme Pékin
Après avoir prudemment pris ses distances avec la Russie au Conseil de sécurité des Nations unies, Pékin s'est également montré critique à l'égard de la guerre en Ukraine.
"La Chine est profondément préoccupée par les derniers développements en Ukraine. Nous avons atteint un point que nous n'aimons pas voir", a déclaré l'ambassadeur des Nations unies Zhang Jun à l'issue d'une session d'urgence du Conseil. "Nous pensons que la souveraineté et l'intégrité territoriale de tous les États doivent être respectées et que les objectifs et principes de la Charte des Nations unies doivent être maintenus."
Peu de temps auparavant, Pékin s'était abstenu de voter sur un projet de résolution dénonçant l'agression russe en Ukraine, au lieu d'y opposer son veto comme son allié Moscou.
1h28 : La Russie revendique la conquête de Melitopol, l'Ukraine la contredit
Les troupes russes affirment avoir envahi la ville de Melitopol, dans le sud-est de l'Ukraine. Selon l'agence de presse étatique russe RIa Novosti, se référant au ministère russe de la Défense, des troupes ont débarqué à Azov, sur la mer d'Azov. De là, ils ont avancé vers la ville et auraient occupé Melitopol "sans résistance".
Du côté ukrainien, on assure que la ville serait encerclée et de petits groupes de soldats russes seraient entrés dans la ville. Ils tentent d'occuper des infrastructures importantes, ont déclaré les autorités régionales dans un message vidéo. Cependant, les troupes russes auraient été repoussées par les troupes ukrainiennes.