A Bruxelles, les dirigeants des Balkans fulminent et il faut dire que l'Union européenne l'a un peu cherché

Une humeur signée Maria Udrescu.

A Bruxelles, les dirigeants des Balkans fulminent et il faut dire que l'Union européenne l'a un peu cherché
©AFP

On s'attendait à ce que les dirigeants des pays des Balkans qui veulent intégrer l'Union (Serbie, Monténégro, Macédoine du Nord, Albanie, Bosnie-Herzégovine et Kosovo) arrivent à Bruxelles jeudi de très mauvais poil. Trois d'entre eux, à savoir le Macédonien, l'Albanais et le Serbe, avaient menacé de ne pas répondre à l'invitation des Vingt-sept, tant ils sont las d'entendre des promesses européennes sans progresser sur le chemin vers l'Union. Mais on ne pensait pas qu'ils débarqueraient sans aucun filtre. "Permettez-moi d'exprimer ma profonde tristesse pour l'Union européenne. J'ai vraiment de la peine pour elle", a ironisé le Premier ministre albanais Edi Rama, lors d'une conférence de presse avec les dirigeants macédonien et serbe. "C'est un coup dur pour la crédibilité de l'UE", a renchéri le Premier ministre macédonien Dimitar Kovacevski, après une réunion aves les Vingt-sept qui s'annonçait infructueuse.

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