En Grèce, une justice dysfonctionnelle à deux vitesses entraîne des verdicts surprenants

Plusieurs juges ont été licenciés pour un retard injustifié dans la gestion de leurs dossiers. Les dérives du système judiciaire sont récurrentes. Et certaines décisions… étonnantes.

Angélique Kourounis - Correspondante à Athènes
Zak Kostopoulos, une icône de la communauté LGBT grecque, assassiné en 2018.
Zak Kostopoulos, une icône de la communauté LGBT grecque, assassiné en 2018.

Treize juges d'instruction ont été licenciés depuis le début de l'année en Grèce pour "retards injustifiables dans le traitement de leurs dossiers". Certains avaient sur leur bureau des affaires datant de 2012 toujours pas instruites. L'un dans l'autre, plus de 400 dossiers prenaient racine sur leurs étagères. Le conseil disciplinaire de la Cour suprême a décidé de donner un grand coup dans la fourmilière pour bien faire passer le message. "Il est temps de se mettre au boulot", relève une source proche du dossier, mais "il n'est pas certain que cela suffise", ajoute-t-elle. "Licencier peut aider car personne ne s'y attendait, mais s'attaquer au fond du problème endémique, c'est mieux ".

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