Londres adopte un ton en apparence plus conciliant envers l’UE

La semaine dernière, la Première ministre britannique Liz Truss a accepté de prendre part au sommet inaugural de la Communauté politique européenne (CPE), qui rassemble ce jeudi à Prague les chefs d’État et de gouvernement des vingt-sept États membres de l’Union européenne (UE) et de dix-sept autres pays du Vieux Continent. Sa présence était pourtant loin d’être assurée.

Londres adopte un ton en apparence plus conciliant envers l’UE
©AFP

Alors qu'elle occupait le poste de ministre des Affaires étrangères, Liz Truss avait indiqué en mai, au lancement de cette initiative par le président français Macron, que sa "préférence est de se baser sur les structures déjà existantes et qui fonctionnent avec succès, que ce soit le G7 ou l'Otan". Elle semble avoir revu son jugement. Mieux, selon la presse britannique, l'entourage de Mme Truss aurait déjà proposé que le Royaume-Uni accueille la prochaine réunion de cet organe naissant. Les Britanniques souhaiteraient le renommer Forum politique européen, jugeant sans doute qu'aux yeux des Brexiters, le nom actuel rappelle trop la Communauté économique européenne, l'ancêtre de l'UE.

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