Scandale de corruption au Parlement européen : des députés belges suspendus

Alors que le parquet fédéral a mené de nouvelles perquisitions ce lundi dans le cadre de l’affaire de corruption d’eurodéputés, la fraction des Socialistes&Démocrates a pris des sanctions à l’encontre des députés belges concernés.

Le parquet fédéral poursuit son enquête sur les soupçons de corruption au sein du Parlement européen. Après l’inculpation de quatre membres du Parlement européen ce week-end, de nouvelles perquisitions (après celles effectuées vendredi, samedi et dimanche) ont eu lieu ce lundi dans les bureaux de dix assistants parlementaires, déjà mis sous scellés vendredi.

Dans le cadre de cette enquête, les Socialistes&Démocrates européens (S&D) se sont réunis aux alentours de 16h pour discuter des sanctions à appliquer envers leurs membres impliqués dans l’affaire. Les S&D avaient décidé de suspendre Marc Tarabella, dont le domicile a été perquisitionné ce week-end. Mais le bourgmestre d’Anthisnes a fait savoir à ses collègues européens qu’il se retirait de lui-même, “pour que la Cour puisse faire son travail et compte tenu du contexte difficile pour notre groupe politique, pour son image et pour éviter tout amalgame”, selon un message auquel De Morgen a eu accès.

Parmi les eurodéputés belges, le nom de Marie Arena a également été évoqué dans l’affaire, d’après les informations de nos confrères flamands. Elle n’est pas concernée directement, mais bien un membre de son personnel. Elle a annoncé qu’elle gardait sa place dans le groupe socialiste, mais qu’elle cessait les activités liées à son poste de présidente de la commission des droits de l’homme au Parlement européen.

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