Les pays de l'Union européenne se cherchent une approche commune pour accélérer les retours de migrants

Jeudi, les ministres des Affaires intérieures des Vingt-sept se penchent sur des pistes notamment pour inciter les pays d'origine à mieux coopérer pour récupérer leurs ressortissants. Mais la question des retours n'est pas encore abordée de façon européenne. Un reflet de l'absence d'une politique d'asile et de migration commune.

FILE - Hundreds of migrants who seek shelter prepared to spend the night outside an overcrowded asylum seekers center in Ter Apel, northern Netherlands, Thursday, Aug. 25, 2022. The Dutch government on Wednesday, Jan. 11, 2023, backtracked on restrictions it had placed on family members joining asylum seekers who are granted residency in the Netherlands after courts ruled the move was unlawful. (AP Photo/Peter Dejong, File)
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C'est un casse-tête auquel les pays de l'Union européenne peinent à trouver une réponse depuis toujours. Renvoyer chez eux les migrants ayant reçu l'ordre de quitter le territoire et dont la demande d'asile a été refusée reste une affaire compliquée, notamment en raison de la réticence des pays d'origine à coopérer. Les États membres ont beau taper sur ce clou, rien n'y fait : le bilan peu reluisant en matière de retours effectués s'invite chaque année dans l'ultrasensible débat européen lié à la migration. En 2021, sur les 340 515 décisions de renvois rendues dans l'UE, seules 21 % ont été exécutées. "Nous devons faire mieux", a déclaré mardi Ylva Johansson, commissaire aux Affaires intérieures, en présentant un plan d'action qui doit alimenter ce jeudi une discussion entre les ministres compétents des Vingt-sept, réunis à Stockholm.

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