"Depuis le début de la guerre, une personne a été arrêtée toutes les 30 minutes en Russie"

Le bombardement sur Dnipro, qui a fait 46 morts le 14 janvier dernier en Ukraine, a choqué en Russie. Des personnes viennent se recueillir au pied de monuments symboliques, malgré la peur d’être arrêtés. Les risques sont réels et tiennent les Russes qui seraient opposés à la guerre loin de la rue.

Ekaterina Markelova n’est pas encore majeure. Le 18 janvier, la jeune fille est venue déposer des fleurs au pied de la statue de la poétesse Lessia Oukraïnka, boulevard de l’Ukraine à Moscou, comme d’autres anonymes avant et après elle. Bouquets, bougies, peluches (sans cesse enlevés, sans cesse renouvelés) : le lieu, désormais surveillé par la police, s’est spontanément transformé en mémorial en souvenir des victimes du bombardement russe sur Dnipro, qui a fait 46 morts le 14 janvier dernier.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...