Réforme des retraites en France: le mouvement de contestation pourrait se durcir

Les syndicats sont galvanisés par la mobilisation de la première journée de manifestations,

Personne ne sait qui gagnera le bras de fer. Mais une chose est sûre : pour l’heure, aucun des deux camps n’a la main qui tremble. Juste avant la deuxième grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites prévue ce 31 janvier, la Première ministre Elisabeth Borne a assuré sur France Info que l’âge légal de départ à la retraite fixé par la réforme à 64 ans n’est “plus négociable”. Une manière (fort peu originale) de dissuader ceux qui seraient tentés de rejoindre à nouveau les cortèges ou de les rallier pour la première fois. Las, on se souvient qu’en 2006, le Premier ministre d’alors, Dominique de Villepin, avait dit exactement la même chose au sujet de son contrat première embauche (CPE), avant de le jeter aux oubliettes quelques mois et beaucoup de manifestations plus tard. D’après la cheffe du gouvernement, 64 ans, c’est “le compromis proposé” après les discussions avec les syndicats et le patronat afin de répondre au double défi du vieillissement de la population et de la dégradation financière des caisses. Mais il suffit de se fondre dans un cortège de manifestants pour comprendre qu’ils rejettent catégoriquement l’idée de travailler jusqu’à cet âge avancé.

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