À Volgograd, Vladimir Poutine a voyagé dans le temps et emmené dans sa délégation le nouveau chouchou de la propagande russe

En déplacement sur les rives de la Volga, le président russe a, lors de son court discours, abondamment comparé la bataille de Stalingrad à son offensive en Ukraine. La Russie, selon lui, est “à nouveau” menacée par des “chars allemands”. Un reportage de notre envoyé spécial à Volgograd

Père de famille, la trentaine, Andreï a tenu, jeudi, à “rendre hommage à (ses) proches, pour que ça ne se reproduise plus jamais”. Avec son fils, il est venu assister à un défilé militaire dans le centre-ville de Volgograd, anciennement Stalingrad, sur les rives de la Volga. La bataille de 200 jours a pris fin il y a exactement 80 ans. Elle avait permis aux Soviétiques de créer un tournant dans ce qu’on appelle en Russie la Grande Guerre patriotique. Le 2 février 1943, les troupes du maréchal allemand Friedrich Paulus avaient capitulé, cette reddition était la première de l’armée nazie depuis le début de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 800 000 militaires et civils étaient morts durant ces combats.

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