Pierre de Gaulle, le petit-fils du Général, soutien de Vladimir Poutine

Il a participé à la commémoration de la bataille de Stalingrad.

Pierre de Gaulle, grandson of former president of France Charles de Gaulle, attends a roundtable discussion titled "Memory of World War II in Russia and France. Marking the 80th anniversary of the victory in the WWII Battle of Stalingrad" on preserving historical memory about THE Second World War in Russia and France, at the Rossiya Segodnya press centre. Moscow, Russia, January 31, 2023. Visiting Moscow, where he is attending a conference on historical memory and the Second World War, Pierre de Gaulle, grandson of wartime hero Charles de Gaulle, has been widely cited as a critic of Europe's intervention on the side of Kyiv. According to official news agency editorialist, Elena Karaeva, De Gaulle's grandson has had the courage to raise the alarm on the dangers of Europe continuing to supply heavy weapons to Ukraine, an action which could lead the entire world to the brink of disaster. Photo by Sergei Fadeichev/Tass/ABACAPRESS.COM
Pierre de Gaulle, le petit-fils du général, soutien du président Poutine. Photo by Sergei Fadeichev/Tass/ABACAPRESS.COM ©Fadeichev Sergei/Tass/ABACA

Que diable est-il venu faire dans cette galère ? Pierre de Gaulle, conseiller en stratégie et en finance d’entreprises résidant en Suisse, multiplie depuis un an les interventions pro-russes. Il a même assisté aux commémorations des 80 ans de la bataille de Stalingrad organisées ce 2 février en Russie, en présence de Vladimir Poutine. On se ficherait bien de connaître les motivations de cet homme de 59 ans inconnu au bataillon, divorcé et remarié, diplômé de HEC et ayant effectué une belle carrière dans la banque privée entre Paris, Londres et Genève. Oui mais voilà : Pierre de Gaulle n’est autre que le plus jeune petit-fils de l’illustre général et le quatrième fils de l’amiral Philippe. Moins connu que son frère Yves, chargé de représenter le nom dont ils ont hérité, il assume ses positions pro-russes… au nom de son aïeul. Ainsi, en novembre dernier, interviewé par Le Figaro, il qualifie de “grave erreur” la décision de “se couper des Russes”, rappelant que, “tout au long de sa vie et même aux pires moments de la guerre froide, le général de Gaulle s’est toujours efforcé de garder une bonne relation de partenariat avec la Russie”.

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