"Une honte", "un scandale": la première prise de parole d'Adrien Quatennens à l'Assemblée provoque des remous (VIDEO)

Le député insoumis Adrien Quatennens, condamné pour violence conjugale, a pris la parole à l'Assemblée nationale mardi soir. Une intervention qui n'est pas passée inaperçue.

French leftist deputy Adrien Quatennens speaks during a second day of debate on the government  pension reform plan at the National Assembly, French Parliament lower house, in Paris on February 7, 2023. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)
Le député français Adrien Quatennens. ©AFP or licensors

Alors que les débats à l'Assemblée nationale, en France, sont particulièrement tendus en ce moment en raison de la réforme des retraites, un incident supplémentaire a mis le feu aux poudres, mardi soir.

L'élément perturbateur n'était autre qu'Adrien Quatennens, député de la France insoumise. Le politicien français, condamné pour violence conjugale en 2022, s'était temporairement mis en retrait de la vie politique pour laisser passer la tempête. Mi-janvier, il faisait son grand retour au Parlement français, tout en se faisant discret.

"On est tous emmerdés": le retour à l’Assemblée d’Adrien Quatennens, accusé de violences conjugales, incommode La France Insoumise

Mardi soir, il a officiellement repris la parole devant les autres députés, pour présenter un amendement à la réforme des retraites. Sans surprise, son intervention a suscité de vives réactions, différentes les unes des autres.

Certains députés de la France insoumise, proches de Jean-Luc Mélenchon, l'ont applaudi, à l'image de Gabriel Amard, Sofia Chikirou et Sébastien Delogu, bien qu'il ait été exclu du groupe pendant quatre mois.

Dans le même temps, des députées écologistes ont préféré quitter l'hémicycle, comme Sandrine Rousseau, Marie-Charlotte Garin, Sophie Taillé-Polian et Sandra Regol. "On n'a pas demandé de projecteurs. On a juste agi en conscience. Et en silence", a commenté à l'AFP Sandra Regol.

D'autres députés, de la majorité cette fois-ci, ont hué Adrien Quatennens et se sont opposés à sa prise de parole. "C’est une honte”, a lancé la cheffe de file des députés Renaissance, Aurore Bergé. “C’est scandaleux”, a abondé le député de la majorité, Pierre Cazeneuve.

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