Élus menacés, bureaux caillassés, effigies brûlées : en France, les violences liées aux manifestations inquiètent

Aux quatre coins de l'Hexagone, la tension monte dans la rue suite à la réforme des retraites.

Depuis le 16 mars et le déclenchement du 49.3, la mobilisation contre la réforme des retraites enfle. Une nouvelle journée d’actions est prévue ce 23 mars, les éboueurs ont voté la prolongation de la grève à Paris jusqu’au 27 mars et le blocage des raffineries entraîne les premières tensions sur l’essence. Mais ce qui inquiète le plus les autorités, ce sont les “plus de 1 200” manifestations spontanées (non déclarées au préalable en préfecture), “souvent violentes”, qui ont eu lieu ces derniers jours selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Les mêmes scènes de tension se sont reproduites dans plusieurs grandes villes, à Paris, Lyon, Nantes, Rennes ou Strasbourg où quelque 2 000 personnes ont manifesté, selon la préfecture. “Ça va péter”, ont scandé les manifestants à Lille. “Louis XVI on l’a décapité, Macron on va recommencer”. À Dijon, des mannequins à l’effigie des membres du gouvernement ont été brûlés.

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