Quand des religieux arméniens font la guerre pour défendre leur patrie

Certains religieux arméniens se sont résolus à prendre les armes. Pour défendre l’intérêt de leur pays, ils ont posé des mines, combattu dans les tranchées. Ils étaient volontaires dans l’armée, lors de la dernière guerre du Haut-Karabakh qui a pris fin le 9 novembre 2020.

Reportage Arnaud Spilioti, envoyé spécial à Erevan
Cimetière d'Eevan.
Le père Ter Vachagan Gyurjyan, aumônier en chef de l’armée du Haut-Karabakh, devant la tombe de son ami au cimetière de Yeraplour le samedi 28 Janvier 2023. ©Arnaud Spilioti

Des chants religieux viennent rompre le silence du cimetière de Yeraplour. Le “panthéon des héros” domine la ville d’Erevan. Les responsables de l’église arménienne et les officiels sont rassemblés à l’occasion du 28 janvier, fête de l’armée devenue depuis la défaite de 2020, un jour de deuil. Ils sont venus rendre hommage aux victimes du conflit qui oppose l’Arménie à l’Azerbaïdjan depuis plus de trente ans. Le bilan est lourd, environ 37 000 victimes dans les deux camps. La nécropole est en travaux permanents. Des fosses sont creusées “en prévision d’une nouvelle guerre”, explique un fossoyeur.

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