Achats communs de munitions pour l’Ukraine : les Vingt-sept peinent à s’accorder sur la définition du "Made in Europe"

Si l’accord politique conclu en mars consiste à se fournir auprès de “l’industrie de défense européenne”, les Etats membres peinent à s’accorder sur la définition plus ou moins stricte de ce critère. Le sujet pourrait s’inviter à la réunion des ministres des Affaires étrangères, lundi à Luxembourg.

<p>Des fûts d'obus de 155 mm usinés aux Forges de Tarbes, le 4 avril 2023 dans les Hautes-Pyrénées</p>
Des fûts d'obus de 155 mm usinés aux Forges de Tarbes, le 4 avril 2023 dans les Hautes-Pyrénées. ©AFP

À qui les pays européens devraient-ils passer commande, ensemble, pour livrer des munitions à l’Ukraine ? Cette question divise les États membres, à l’heure où ils doivent fixer les détails techniques du plan européen qui prévoit notamment 1 milliard d’euros pour rembourser, en partie, l’achat commun d’obus de 155 mm et de missiles pour Kiev. Si l’accord politique conclu en mars consiste à se fournir auprès de “l’industrie de défense européenne”, les Vingt-sept peinent à s’accorder sur la définition plus ou moins stricte de ce critère. La France et quelques pays veulent se limiter le plus possible au vrai Made in Europe, tandis que d'autres, dont la Pologne et les États baltes, refusent de s’imposer trop de contraintes, tenant à privilégier la rapidité des livraisons et les besoins de l’Ukraine.

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