Le parti de Giorgia Meloni cultive l’ambiguïté sur son rapport au fascisme

Pour la première fois, des membres de Fratelli d’Italia, dont la cheffe du gouvernement, participent à la fête de la Libération qui célèbre aussi la fin de l’ère fasciste. Une idéologie dont le parti ne s’est pas clairement distancié.

<p>Giorgia Meloni, dirigeante du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, à Milan en Italie le 1er octobre 2022</p>
Giorgia Meloni, dirigeante du parti post-fasciste Fratelli d'Italia, à Milan en Italie le 1er octobre 2022 ©AFP

J'espère que Giorgia Meloni va profiter de l’occasion pour dire sans ambiguïté et réticence que la droite italienne a réglé ses comptes avec le fascisme, que la liberté et l’égalité sont des valeurs démocratiques, de la Constitution et que ce sont des valeurs antifascistes. Je ne comprends pas cette réticence à prononcer cet adjectif.” Celui qui a prononcé ces mots n’est pourtant pas un homme de gauche, mais Gianfranco Fini, souvent considéré comme le mentor politique de Giorgia Meloni. Ancien président de la Chambre, il a fait évoluer le Mouvement Social Italien, né sur les cendres du fascisme, en un parti d’extrême droite moderne, l'Alliance nationale, et jugé à l'époque suffisamment “fréquentable” par Silvio Berlusconi pour faire part de toutes les coalitions gouvernementales qu'il a dirigées.

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