De Poutine à Biden, un concert de félicitations pour la réélection d’Erdogan
De nombreux dirigeants mondiaux ont félicité Recep Tayyip Erdogan pour sa victoire électorale. Petit tour d’horizon.
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- Publié le 29-05-2023 à 18h12
- Mis à jour le 29-05-2023 à 16h53
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Vladimir Poutine : Un “résultat logique”
Le président russe Vladimir Poutine, qui a récemment collaboré étroitement avec son homologue turc, cette victoire est “le résultat logique de (son) travail dévoué” à la tête du pays et une “preuve évidente” du soutien de la population à sa politique. Vladimir Poutine a évoqué les “efforts” de M. Erdogan “pour renforcer la souveraineté de l’État et mener une politique étrangère indépendante”. La Turquie possède une influence dans des zones stratégiques cruciales pour Moscou, telles que la Syrie, et a joué un rôle de médiateur dans le conflit ukrainien. Le président Volodymyr Zelensky a dit espérer un “renforcement” de ses liens avec son homologue turc, notamment pour assurer “la sécurité” en Europe.
Joe Biden : “Alliés au sein de l’Otan”
La Turquie étant également membre de l’Alliance atlantique, le président américain Joe Biden a déclaré avoir “hâte de continuer à travailler ensemble en tant qu’alliés au sein de l’Otan sur des questions bilatérales et des défis mondiaux”. Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a exprimé “sa hâte” lui aussi “de poursuivre l’étroite collaboration entre nos pays, qu’il s’agisse de développer le commerce ou de faire face aux menaces en matière de sécurité en tant qu’alliés au sein de l’Otan”.
Emmanuel Macron : “D’immenses défis”
Parmi les dirigeants européens, le président français Emmanuel Macron a été l’un des premiers à adresser publiquement ses félicitations à M. Erdogan, tweetant que leurs deux pays avaient “d’immenses défis à relever ensemble” dont le “retour de la paix en Europe, l’avenir de notre Alliance euro-atlantique, la mer Méditerranée”. Le chancelier allemand Olaf Scholz a espéré que la réélection de M. Erdogan donnerait “un nouvel élan” aux relations bilatérales des deux pays, “partenaires étroits et alliés”.
En Grèce, que des tensions opposent à la Turquie, Kyriakos Mitsotakis, qui compte redevenir Premier ministre fin juin après les prochaines élections, voudrait rencontrer M. Erdogan au prochain sommet de l’Otan à Vilnius les 11 et 12 juillet. Dans un entretien à la chaîne privée Mega, il a également dit vouloir l’appeler pour lui “exprimer mon souhait que l’amélioration de nos relations après les tremblements de terre (de février, ndlr) se poursuive”.
Mohammed ben Salmane : “Meilleurs vœux”
Le prince héritier d’Arabie Saoudite Mohammed ben Salmane a envoyé ses “sincères félicitations et meilleurs vœux de succès” à Recep Tayyip Erdogan, selon un communiqué publié par l’agence de presse SPA. Les relations entre Ryad et Ankara ont été gelées pendant plus de trois ans après l’assassinat fin 2018 à Istanbul du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, que M. Erdogan avait accusé à l’époque les “plus hauts niveaux du gouvernement saoudien” d’avoir commandité. La clôture l’an dernier par la justice turque du procès de l’assassinat a ouvert la voie au rapprochement entre les deux puissances régionales.