La perspective de voir la Hongrie présider le Conseil de l’Union européenne en 2024 suscite le malaise

Le Parlement européen va adopter ce jeudi une résolution appelant le Conseil à “trouver une solution adaptée” pour protéger les valeurs de l’UE. Mais il semble y avoir peu d’appétit pour cela du côté des États membres

BRUSSELS, BELGIUM - MAY 30 : Viktor Orban (Prime minister of Hungary) pictured during the European Council : embargo on Russian gas and oil with the war Ukraine-Russia on May 30, 2022 in Brussels, Belgium, 30/05/2022 ( Photo by Didier Lebrun / Photonews
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban lors de la réunion Conseil européen de mai 2022, à Bruxelles ©DLE

La Hongrie pourrait-elle assurer de manière crédible la présidence du Conseil de l’Union européenne, lors du second semestre 2024, alors que ce pays malmène, de longue date, le droit et les valeurs européennes ? Alors que Budapest, même s’il a voté les paquets de sanctions contre la Russie, agresseur de l’Ukraine, continue de faire preuve de complaisance envers Moscou ? Le Parlement européen pose la question dans une proposition de résolution sur les violations de l’état de droit et des droits fondamentaux en Hongrie et le gel des fonds de l’Union européenne. (UE) Et y apporte la réponse. Le texte qui sera soumis au vote des députés européens en séance plénière ce jeudi à Bruxelles, demande au Conseil, donc aux États membres, de trouver une “solution adaptée”. Faute de quoi, peut-on lire, “le Parlement pourrait prendre des mesures appropriées si une telle solution n’est pas trouvée”.

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