France : le ministre du Travail Olivier Dussopt poursuivi pour favoritisme, mais reste à son poste

Le ministre français du Travail Olivier Dussopt sera jugé à Paris du 27 au 30 novembre pour favoritisme dans une affaire portant sur un marché public conclu en tant que maire à la fin des années 2000, a appris l’AFP de source judiciaire vendredi. Il “garde la confiance de la Première ministre” Elisabeth Borne, a appris l’AFP vendredi auprès de l’entourage de cette dernière.

(FILES) French Labour Minister Olivier Dussopt attends a press conference after the weekly cabinet meeting which the government's pension reform was presented in Paris on January 23, 2023. French Labour Minister Olivier Dussopt will go on trial in a favouritism case in Paris from November 27 till 30, 2023. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)
France: le ministre du Travail Olivier Dusspot poursuivi pour favoritisme, mais reste à son poste ©AFP or licensors

Pour ces faits datant des années 2009-2010, quand il était député et maire d’Annonay, dans le centre-est de la France, Olivier Dussopt a été cité à comparaître pour favoritisme par le parquet national financier, la semaine dernière.

Le groupe de traitement de l’eau Saur est poursuivi pour recel de favoritisme et Olivier Brousse, ancien dirigeant de la Saur, pour complicité de favoritisme.

Le ministre assure qu'” aucune corruption” ne lui est “reprochée”, mais que le parquet financier évoque “une infraction formelle de favoritisme dans un marché public de 2009, il y a quatorze ans de cela”.

”La justice poursuit son travail en toute indépendance. (Olivier Dussopt) aura l’occasion de faire valoir ses arguments devant le tribunal”, a déclaré l’entourage d’Élisabeth Borne à l’AFP.

Fracture générationnelle entre Emmanuel Macron et Élisabeth Borne ? “Des mots des années 1990”

L’enquête préliminaire pour prise illégale d’intérêt avait été ouverte contre Olivier Dussopt initialement à propos de deux lithographies du peintre Gérard Garouste qui lui avaient été offertes par une entreprise en 2017, alors qu’il était député-maire d’Annonay. L’enquête devait vérifier de possibles faits de “corruption” et de “prise illégale d’intérêt”.

D’après le média en ligne Mediapart, qui avait annoncé début février ce prochain procès pour le ministre, la perquisition réalisée chez le ministre avait mis à jour un possible arrangement autour de ce marché public suspect.

À voir également sur LaLibre.be

Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...