L’histoire inédite des otages de MSF, dont un Belge, en Syrie : "Nous avons dû descendre dans le trou, nous asseoir à côté du cadavre"

Il y a dix ans, cinq membres de Médecins sans Frontières, dont un Belge, étaient enlevés dans le nord de la Syrie. Le dénouement se fit dans la plus grande discrétion. Un procès en France fait ressurgir cet épisode méconnu.

Derrière l'enlèvement des otages occidentaux, se trouvait un homme : le Syrien Mohammed al-Adnani, numéro deux de l'EI.
Derrière l'enlèvement des otages occidentaux, se trouvait un homme : le Syrien Mohammed al-Adnani, numéro deux de l'EI. ©DR

C’est une histoire qui n’a jamais été racontée. À peine éventée. L’enlèvement, le 2 janvier 2014, de cinq membres de Médecins sans Frontières (MSF) dans la région d’Idlib en Syrie, puis leur libération trois mois plus tard, sont médiatisés au minimum par l’organisation humanitaire et le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Didier Reynders. Un communiqué pour annoncer l’enlèvement, un autre pour annoncer leur libération. Pas de noms, pas de circonstances, rien sur les conditions de leur libération.

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