"Nous ne deviendrons pas le centre d’accueil des migrants de l'UE !" : l’accord sur la migration, une victoire à la Pyrrhus du gouvernement Meloni

Jeudi soir, les États membres ont trouvé un compromis pour doter l’Union européenne d’une politique migratoire commune. L’Italie, qui est en première ligne des flux migratoires, s’est joint à cet accord à la dernière minute. Désormais, à Rome, l’enjeu est de convaincre les Italiens que c’est un succès.

Italy's Prime Minister Giorgia Meloni addresses the media at the European Political Community (EPC) Summit in Bulboaca, on June 1, 2023. Moldova is hosting it's first major summit of wider Europe, bringing together leaders of all 27 EU countries with 20 of the bloc's neighbours as Moldova seeks EU membership as soon as possible as it seeks protection against any potential threat from Russia. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)
La Première ministre italienne Giorgia Meloni s'adresse aux médias lors du sommet de la Communauté politique européenne (CPE) à Bulboaca, le 1er juin 2023. ©AFP or licensors

”Nous avons préféré refuser l’argent parce que nous avons la dignité d’un grand pays fondateur (de l’Union européenne). Nous n’avons pas besoin de compensations monétaires. Et nous ne deviendrons pas le centre d’accueil des migrants de l’UE !”, a assuré Matteo Piantedosi, le ministre Italien de l’intérieur, après l’accord trouvé jeudi soir par les Vingt-sept, sur une politique d’asile européenne. S’il s’est dit satisfait du compromis, c’est parce qu’il reprend les points fondamentaux avancés par l’Italie en cours de négociation. “La définition des pays tiers avec lesquels nous pourrons définir des accords de renvois des migrants est substantiellement basée sur la ligne de notre gouvernement, et nous avons fait converger les pays qui bloquaient sur ce point !”

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