Le baiser imposé par Rubiales à Jennifer Hermoso provoque une contre-attaque contre le machisme dans le foot espagnol

L’affaire est emblématique d’une société largement sensibilisée à la lutte contre les violences sexuelles et qui rejette avec force l’attitude du président de la fédération espagnole de football

Alban Elkaïm

“#C’EstTerminé”. C’est le cri de ralliement que lancent depuis quelques jours les soutiens de Jennifer Hermoso, joueuse de l’équipe de football féminine espagnole qui a remporté la Coupe du monde, dimanche 20 août, à Sydney, dans son bras de fer contre le “patron du foot espagnol”, Luis Rubiales. Ce dernier avait embrassé l’attaquante de l’équipe d’Espagne sur les lèvres devant le monde entier, lors de la remise des médailles. La footballeuse assure que l’acte lui a été imposé. La pression ne cesse de croître, depuis, pour que le président de la fédération royale de football espagnol (RFEF) quitte ses fonctions. Un mouvement sans précédent qui perçoit largement ce geste comme une agression sexuelle, perpétré dans un milieu au sein duquel les joueuses ont toujours dû supporter une culture machiste que la société espagnole semble ne plus accepter.

Pour accéder à cet article, veuillez vous connecter au réseau internet.
Vous êtes hors-ligne
Connexion rétablie...