Des personnes sous “drogue du zombie” en Normandie ?

Attention fake news. Le média Cerfia indiquait la présence de personnes sous emprise de la “drogue du zombie” à Rouen, vidéos à l’appui. Il s’agissait de personnes porteuses de handicap pour l’une.

La drogue du zombie fait des ravages aux Etats-Unis, mais pas seulement.
Des personnes sous emprises de la "drogue du zombie filmées" à Rouen ? (photo prétexte) ©Copyright (c) 2019 1000 Words/Shutterstock. No use without permission.

C’est un fléau aux États-Unis, qui arriverait en Europe : la “drogue du zombie”. Le média en ligne “Cerfia” a fait état ce lundi de la présence de personnes probablement sous l’influence de la “drogue du zombie” dans les rues de Rouen (Normandie).

Sur son compte X, il relaie deux vidéos supposées montrer des personnes sous emprise de cette drogue, qui désigne bien souvent la xylazine, un tranquillisant pour animaux, mélangé à d’autres substances telles que le fentanyl ou l’héroïne, et la méthamphétamine. “Plusieurs cas s’apparentant à la “drogue du zombie” ont été recensés à Rouen ces derniers jours”, rapporte le média, selon témoins, dans un post supprimé depuis.

Les images montrent une femme et un homme marcher difficilement en agitant les bras et la tête pour une première vidéo, et deux hommes ayant du mal à tenir droit dans une rame de métro, l’un d’eux tombant même mollement au sol, pour l’autre. Elles ont été visionnées plus de 3 millions de fois.

Les “drogues du zombie” inquiètent mais "à ce stade, nous n’avons aucune indication de leur présence en Belgique"

Les images ont bien été prises dans l’agglomération de Rouen, confirme Libération. La première vidéo a été diffusée une première fois sur Twitter le 24 août dernier, on y reconnaît la commune de Darnétal. Mais selon une enquête du média français, l’homme et la femme sont bien connus des commerçants du coin et n’ont rien à voir avec la “drogue du zombie”. Ce sont des personnes handicapées, une mère et son fils.

Concernant la seconde vidéo tournée dans le métro, l’auteur explique à Libération, que les deux hommes étaient probablement ivres. L’un d’eux portait une bouteille d’alcool.

Plusieurs acteurs de la région (police, associations, préfecture….) assurent également qu’aucune trace de ce type de drogue n’a été repérée.

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