Disparition d'Emile: "C'est comme pendant la guerre"
"C'est comme pendant la guerre. Il y a des vengeances personnelles qui se sont passées", témoigne-t-il.
- Publié le 12-09-2023 à 16h42
- Mis à jour le 12-09-2023 à 16h46
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Plusieurs véhicules banalisés de la gendarmerie sont actuellement disposés devant une maison du hameau du Haut-Vernet située à quelques centaines de mètres de la maison familiale du petit garçon. Un marteau-piqueur est utilisé pour détruire une énorme dalle en béton.
Il y a quelques jours, dans l'émission Ligne rouge, diffusée sur BFMTV, un habitant du Bas-Vernet a évoqué la disparition du petit Émile, depuis le samedi 8 juillet, et les conséquences que cette douloureuse affaire a pu avoir sur les relations liant certains de ses voisins.
Avant ce rebondissement du jour, l'homme témoignait sur l'état d'esprit qui régnait dans la région. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'au sein du petit village niché à 1200 mètres d'altitude et qui n'est pas aisément accessible si l'on ne s'y rend pas spécifiquement, la tension est palpable. Les auditions par les gendarmes par les gendarmes se sont multipliées, si bien que certains habitants sont devenus méfiants les uns envers les autres. Interrogé par nos confrères, Gilles, est revenu sur la disparition du petit Émile et sur l'impact que celle-ci a eu sur son entourage. "Il y a beaucoup de gens qui ont raconté des choses, alors qu'il n'y avait rien à raconter", a-t-il d'abord affirmé, en déplorant la réaction, ainsi que le comportement de certains résidents du village et des environs : "Les gens parlent, mais parlent mal… Il ne faut pas accuser le voisin ! Nous ne sommes pas la brigade d'investigations."
Cash, le témoin interrogé par BFMTV a estimé que "chacun doit se contenter de faire son travail" et que de son côté, il "attend" d'avoir des réponses officielles de la part des enquêteurs uniquement. "C'est comme pendant la guerre. Il y a des vengeances personnelles qui se sont passées", a-t-il ajouté, sans donner plus de détails sur ces éventuels règlements de compte entre résidents du Vernet, qui auraient pu avoir lieu depuis la médiatisation de cette affaire. Grégory Leclerc, journaliste à Nice-Matin et au Var-Matin a également évoqué, dans l'émission Ligne rouge, cette enquête qui semble piétiner. Notre confrère a ainsi comparé le travail laborieux des enquêteurs à un "Cluedo grandeur nature" qui se passe "dans un tout petit périmètre, avec peu de possibilités qu'un étranger monte dans le village sans être aperçu".
Sauf qu'aujourd'hui, dans le cadre des fouilles et de l'intervention soudaine des gendarmes, il ne s'agit pas que de ragots: Quelques jours après la disparition d’Émile, un sonar avait détecté une anomalie sur cette dalle.