Le négociateur en chef et le Premier ministre britanniques, David Frost et Boris Johnson, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le négociateur en chef de l’Union, Michel Barnier, le 9 décembre, à Bruxelles.
La tournure qu’ont pris les négociations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur le cadre de leur relation post-Brexit ressemble à un accident qui se déroule au ralenti. Il faudrait pour l’éviter qu’au moins une des deux parties donne un solide coup de volant. Chacune attendant de l’autre qu’elle le fasse, le choc paraît inévitable, et imminent. Comme convenu mercredi soir à Bruxelles, à l’issue du dîner entre la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le Premier ministre britannique Boris Johnson, “une décision sera prise” dimanche, à l’aune des 72 heures de négociations qui auront précédé.