Un favori absent, une outsider métamorphosée… et les autres: retour sur les moments forts de cette campagne présidentielle

A deux jours des élections présidentielles françaises, on fait le point sur ce qu'il faut retenir de la campagne.

Cette "campagne Tefal", où "tout glisse", selon le bon mot du sondeur Brice Teinturier, serait dénuée de propositions fortes. Elle serait pliée d'avance puisque Emmanuel Macron va à nouveau l'emporter. Elle manquerait en outre de trahisons, de coups de théâtre et d'affaires politico-financières croustillantes. N'en jetez plus ! C'est oublier un peu vite que cette campagne présidentielle a été marquée par l'irruption tonitruante d'un polémiste ultra-conservateur, par la banalisation insidieuse des extrêmes (désormais crédités de 40 % des voix), par la disparition dans les limbes de la candidate socialiste et, dans une moindre mesure, de la candidate républicaine, et par l'étonnante cote de popularité d'un président-candidat pourtant haï par une partie de ses administrés…

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