Quotidien victime d'un boycott du Rassemblement national ? Ce reportage en est la cause, selon l'émission

Entre Quotidien et le Rassemblement national, l'ambiance est glaciale. Il faut revenir à un reportage de 2013 pour comprendre l'origine du boycott.

Quotidien victime d'un boycott du Rassemblement national ? Ce reportage en est la cause, selon l'émission
©BELGA

Entre Quotidien, l'émission diffusée sur TF1 et animée par Yann Barthès, et le Rassemblement national, l'ambiance est glaciale depuis de nombreuses années. Il faut revenir dix ans en arrière, quand l'émission s'appelait encore "Le Petit Journal", pour comprendre l'origine des tensions.

En mars 2012, dans le cadre de la présidentielle, Marine Le Pen est interviewée par Yann Barthès pour la première fois. L'exercice est difficile pour la fille de Jean-Marie Le Pen, qui se fait plusieurs fois déstabiliser. L'équipe de l'émission va aussi la suivre toute une journée, dans ses bureaux, sa voiture... Elle semble parfois mal à l'aise, mais souriante.

C'est en octobre 2013 que le parti d'extrême droite coupera les ponts avec ce journal. Marine Le Pen organise un échange avec des citoyens d'une maison de retraite, pour échanger sur les pensions. Présents sur place, les journalistes du Petit Journal découvrent en fait que c'est une mise en scène : certains intervenant, censés êtres des "citoyens lambdas", sont en fait des élus du parti. De plus, leurs questions ont été rédigées à l'avance, ainsi que les réponses de la présidente du parti.

Après cet évènement, plus aucune autorisation de tournage n'a été accordée à l'équipe de Yann Barthès.

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