Qui a envie de porter un vêtement fabriqué par un travailleur forcé ou un enfant ? Ou de se nourrir d’aliments à base de soja ou d’huile de palme produits sur des terres dont on a chassé les populations indigènes et abattu les arbres ? Les parlementaires européens se sont très largement prononcés, mercredi, pour que les entreprises ne ferment plus les yeux sur l’exploitation des travailleurs, la déforestation irraisonnée, l’expulsion de populations ou les risques de corruption qui pourraient advenir tout au long de leur chaîne de valeur.