La Russie craint-elle une contre-offensive ukrainienne de grande ampleur en Crimée ? Ces clichés semblent le prouver

La Russie a érigé de nombreuses défenses le long de l’Isthme de Perekop, seul point de passage terrestre vers la Crimée pour les forces ukrainiennes. Cette véritable forteresse suggère-t-elle que Vladimir Poutine craint une offensive de grande ampleur de la part de l’Ukraine ?

Sur la base de clichés satellites diffusés par le Washington Post, on peut voir que la Russie se prépare à un long affrontement avec l’Ukraine dans la péninsule de Crimée. Le Kremlin a fortifié les points de passages vers la région pour tenter de contrecarrer toute offensive ukrainienne. Laquelle se fait de plus en pressentir dans un délai proche.

L’un des éléments les plus notables sur les images partagées, provient de l’isthme de Perekop. Autour de cette bande de terre étroite de seulement 5 à 7km, de nombreuses tranchées fortifiées et autres stratagèmes défensifs ont été érigées et laissent penser que les forces russes s’attendent à d’âpres affrontements avec l’armée ukrainienne à cet endroit.

En effet, malgré des points de passages maritimes évidents, les capacités sur mer de Kiev ne représentent pas une menace directe pour la Russie. Vladimir Poutine a donc choisi de concentrer ses forces défensives sur l’unique voie terrestre possible.

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Pour Nicolas Gosset, chercheur à l’institut royal de défense, dont les propos sont rapportés par la RTBF, ces tranchées démontrent deux choses : “D’une part, que la Russie évalue comme probable une contre-offensive ukrainienne en Crimée. Il y a une peur qui s’installe côté russe. Et ensuite, on constate que la Russie se prépare à une attaque massive et terrestre par le nord”, indique l’expert.

L’autre piste envisagée pourrait être la voie aérienne ou les offensives à longue distance. Volodymyr Zelensky insiste en effet auprès des États-Unis afin que des avions de combat ainsi que des missiles longue portée soient fournis à l’armée ukrainienne. Une demande qui n’a pas été entendue jusqu’à maintenant.

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