En tant que Commission, nous n’avons aucun problème avec la transparence", a assuré mardi Sandra Gallina, chargée de négocier les contrats d’achat anticipé de vaccins contre le coronavirus au nom des États membres. Appelée à répondre aux questions des eurodéputés, la directrice générale de la DG Santé de la Commission a reçu de nombreuses critiques visant le secret qui entoure les détails de ces contrats, pourtant déterminants pour la lutte contre la pandémie de Covid-19. Cette opacité, critiquée depuis des mois par le Parlement européen, est devenue encore plus problématique à l’heure où la stratégie européenne de vaccination fait l’objet de débats politiques dans l’UE. Mme Gallina a donc mis en avant le fait que CureVac est devenu le premier laboratoire à accepter que les eurodéputés consultent le contrat signé avec la Commission. "L’entreprise a (caché) des éléments mineurs, qui n’affecteront pas la visibilité du contrat", a-t-elle garanti, appelant les autres entreprises à suivre cet exemple. Il s’avère cependant que ces "éléments mineurs" sont… justement ceux qui auraient permis de faire la lumière sur les conditions d’achat de vaccins pour 450 millions d’Européens.
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