L'ancien chef d'Etat a ainsi argué simplement : "Je ne peux en effet accepter d’avoir été condamné pour ce que je n’ai pas fait". Dans cette interview accordée au Figaro, il présente le jugement à son encontre, et ses 254 pages, comme étant " truffé d’incohérences" et "ne tenant pas compte de la réalité de l'audience". "On me condamne en me prêtant la pseudo-intention de commettre un délit qui serait démontrée par des bribes de conversations téléphoniques sorties de leur contexte et mises bout à bout. Le jugement ne fait pas état de preuve, mais d’un "faisceau d’indices". J’affirme que pour condamner, dans un État de droit, il faut des preuves. Et des preuves, il n’y en a pas dans ce dossier", martèle-t-il.
Si Nicolas Sarkozy veut se montrer combattif pour son futur procès en appel dans l'affaire dite des "écoutes", il est également confiant pour sa comparution devant la justice le 17 mars prochain, pour des soupçons de financement illégal de sa campagne de 2012 (affaire Bygmalion). "Je n’ai commis aucun délit dans ce dossier, nous le démontrerons au tribunal", a-t-il avancé, avant d'affirmer :" Ma campagne n’a donc rien coûté au contribuable français. Mais celui-ci serait sans doute intéressé de connaître les montants financiers considérables engagés dans le cadre des procédures me visant. La transparence devrait être la même pour tous..."