Face à une pression migratoire orchestrée récemment par la Turquie à ses frontières, la Grèce a adopté des mesures fermes destinées à rétablir l’ordre, mais qui soulèvent des questions du point de vue du respect du droit européen, des droits de l’homme et de la Convention relative au statut des réfugiés.Le gouvernement grec a adopté un décret par lequel il a suspendu “l’introduction de demandes d’asile par des personnes entrant illégalement dans le pays” pendant (au moins) un mois à partir du 1er mars. Dans ce contexte sensible, la Commission rechigne à se prononcer sur la légalité de cette décision, même si Ylva Johansson, commissaire des Affaires intérieures, a exigé jeudi, alors qu’elle était en visite à Athènes, le respect des droits de l’homme et du droit à l’asile, dénonçant implicitement cette mesure. Les ONG et le Haut commissariat pour les réfugiés pointent une décision illégale. La Grèce, elle, invoque son droit d’adopter des mesures d’urgence en matière de migration. Qu’en est-il ?
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