Les élections législatives néerlandaises (en mars) et présidentielle française (au printemps)de 2017 constituaient potentiellement les plus gros écueils dans le processus de relance de la construction européenne. Aussi les dirigeants européens avaient-ils accueilli un vif soulagement les défaites successives du PVV de Geert Wilders aux Pays-Bas et du Front national en France. Ce sont finalement les résultats des élections allemandes qui pourraient gripper la machine.
"L’Europe a plus que jamais besoin d’un gouvernement fort", a plaidé le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, dans la lettre de félicitations qu’il a adressée à Angela Merkel. Il n’est pas certain que le vœu du Luxembourgeois sera entendu. Vu la déroute du SPD de l’ancien président du Parlement européen Martin Schulz, la grande coalition entre le sociaux-démocrates et les chrétiens-démocrates, a priori l’attelage le plus pro-européen, a vécu.
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