La colère a laissé place au désespoir place Riad El Solh, à Beyrouth, où les familles des militaires détenus par l’Etat islamique (EI) et le Front al-Nosra ont planté leurs tentes début octobre pour réclamer la libération des otages.
Depuis une semaine, elles vivent au rythme des menaces d’exécution de leurs proches. L’offensive vendredi dernier de l’armée libanaise contre des jihadistes retranchés dans le centre-ville de Tripoli, au nord du pays, a précipité les demandes des ravisseurs. "Nous appelons les forces libanaises à lever le siège, nous serons sinon amenés à en finir avec le dossier des otages" , a ainsi averti le Front al-Nosra sur les réseaux sociaux.. Reportage de Mélanie Houé, correspondante à Beyrouth.À découvrir dans la Sélection LaLibre.be (seulement 4.83€ par mois)