Les pétromonarchies du Golfe se tournent vers l’énergie nucléaire, de quoi inquiéter certains

Abou Dabi fait tourner la première centrale nucléaire du monde arabe. Riyad est sur ses traces. Au risque d’une prolifération dans la région?

Amélie Mouton - Correspondante dans la péninsule arabique
Les pétromonarchies du Golfe se tournent vers l’énergie nucléaire, de quoi inquiéter certains
©AFP

Depuis quelques mois, l’actualité des Émirats arabes unis a de quoi donner le tournis aux observateurs les plus avertis de cette monarchie pétrolière. Être en tête du peloton : tel semble être l’adage de Mohammed ben Zayed, le prince héritier, déterminé à faire de son pays une puissance qui compte au Moyen-Orient. Le 9 février, Abou Dabi réussissait la mise en orbite de sa sonde spatiale Hope, envoyée sur Mars huit mois auparavant, se profilant par la même occasion comme le pionnier arabe de la conquête spatiale. Cet été, l’émirat annonçait une normalisation de ses relations avec Israël, autre coup d’éclat anéantissant le vieux consensus arabe sur la Palestine. Et au milieu de tous ces événements, la pétromonarchie faisait également entrer le monde arabe dans l’ère de l’énergie nucléaire.

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