L’instabilité afghane inquiète le Kremlin

Le pouvoir craint que des terroristes profitent du conflit pour se rapprocher de la Russie.

Paul Gogo, correspondant à Moscou
L’instabilité afghane inquiète le Kremlin
©AP

Tadjikistan, Ouzbékistan et Turkménistan, ces trois pays de l’ex-URSS sont hautement concernés, en voisins, par les dernières conquêtes des talibans en Afghanistan. Ils observent, impuissants, ce groupe considéré comme terroriste par la Russie prendre le contrôle de régions frontalières. Les talibans auraient déjà pris le contrôle de plus de la moitié de l’Afghanistan. Le Turkménistan partage à lui seul 800 km de frontières vides et découvertes avec son voisin afghan. Le Tadjikistan et l’Ouzbékistan doivent d’ores et déjà gérer plus de 900 km de frontière sous contrôle des talibans. Les zones qui n’ont pas encore été prises permettent aux militaires et civils de fuir leur pays. Chose d’autant plus simple que, dans un souci de "neutralité", le Tadjikistan a laissé entrer plus d’un millier de soldats afghans qui fuyaient les combattants talibans en début de semaine.

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