Iran : dans cette université, les étudiants font tout ce qui est interdit
L’appel à la grève générale lancé pour trois jours a démarré lundi avec la fermeture des bazars et de la plupart des magasins dans la capitale mais aussi dans plusieurs autres grandes villes du pays. Nos confrères de Libération ont pu échanger avec des étudiants retranchés dans l’université Beheshti et Azad Islami qu’ils occupent avant leur grande journée de mobilisation prévue mercredi.
Sonia Delesalle-Stolper, pour Libération
Publié le 06-12-2022 à 13h27 - Mis à jour le 06-12-2022 à 13h34
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Il y a deux cantines dans l’université de Téhéran, en plein cœur de la capitale iranienne. En principe, l’une accueille les femmes, l’autre les hommes. En principe, dans la République islamique d’Iran, les étudiants et étudiantes ne déjeunent pas ensemble. Sauf que depuis plusieurs semaines, les étudiants iraniens, quel que soit leur sexe, laissent tomber tous les principes du régime des mollahs. Ce lundi, ils sont tous rassemblés, femmes et hommes, dans la cantine des hommes, la plus grande des salles. Là, on discute, on s’échauffe,...
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