Téhéran parle des “dizaines de milliers de détenus” dans le cadre de la contestation

L'amnistie annoncée par Ali Khamenei révèle, pour la première fois, l’ampleur de la répression du mouvement de contestation anti-régime.

This handout picture provided by the office of Iranian Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei shows him leading the prayer with Iranian girls during a ceremony called �Angels celebration� in the capital Tehran, on February 3, 2023. (Photo by KHAMENEI.IR / AFP) / === RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / HO / KHAMENEI.IR" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS ===
Le guide de la Révolution islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a prié en compagnie de centaines de jeunes filles durant la "célébration des anges", vendredi 3 février à Téhéran.

Un vent de scepticisme et de confusion s’est levé suite à la promesse du guide de la Révolution islamique, l’ayatollah Ali Khamenei, d’une amnistie pour les “dizaines de milliers” de personnes arrêtées dans le cadre de la contestation. Des personnalités politiques et des activistes ont rejeté la proposition de pardon de la plus haute autorité d’Iran, voyant dans celle-ci le signe d’un régime aux abois tentant désespérément d’apaiser le mouvement de contestation massif qui s’est répandu à tout le pays depuis plus de quatre mois. La mort en détention, mi-septembre 2022 dans la capitale Téhéran, d’une étudiante de 22 ans arrêtée pour infraction au code vestimentaire a déclenché des manifestations de plus en plus hostiles au régime de la République islamique.

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