Séismes en Turquie et en Syrie : les images impressionnantes de monuments historiques dévastés (PHOTOS)
La Turquie a connu ce lundi l’un des tremblements de terre les plus puissants de son histoire, faisant des milliers de victimes. Une région du sud du pays ainsi que le nord de la Syrie sont sous les décombres.
Publié le 07-02-2023 à 17h09 - Mis à jour le 07-02-2023 à 17h18
La région où le séisme a frappé est connue pour être particulièrement sensible aux tremblements de terre de cette intensité. Beaucoup de bâtiments étaient anciens et des milliers ont été détruits depuis. Dans le nord de la Syrie, bon nombre d’infrastructures étaient déjà fragilisées à cause notamment des frappes aériennes et des bombardements durant la guerre civile.

À l’heure actuelle, l’étendue exacte des dégâts reste inconnue. On sait que des hôtels et des appartements se sont écroulés sous la puissance du séisme dans plusieurs dizaines de villes proches de l’épicentre tant en Turquie qu’en Syrie.
Les autorités turques indiquent que 5600 bâtiments ont été détruits sur leur sol après les premières secousses. Le nombre de victimes devrait encore augmenter de manière significative selon un haut responsable de l’ONU.
Malatya – Turquie
Le tremblement de terre a détruit la mosquée historique de Yéni. L’édifice est méconnaissable.

Malatya est une province qui se trouve proche de l’épicentre des deux tremblements de terre qui se sont suivis. Le gouverneur de la province a annoncé que des centaines de bâtiments s’étaient écroulés. Actuellement, dans cette région de la Turquie, la neige tombe et rend difficile les sauvetages.
Gaziantep – Turquie
Voici un monument millénaire qui a été touché. Il s’agit du château de Gaziantep bâti en 3 600 avant J.-C. Ce bâtiment avait été par la suite reconverti en fortifications par les Romains durant le deuxième et troisième siècle de notre ère.

En Syrie aussi les dégâts sont sérieux
Déjà ravagé par la guerre, les tremblements de terre ont touché le nord du pays faisant plus d’un millier de morts et un millier d’autres personnes blessées selon le ministère syrien de la Santé.
Mark Kaye, porte-parole de l’international Rescue Committee adéclaré : “Ce que nous avons en Syrie est une urgence dans une urgence”.
