L’Arabie saoudite fait un pas vers l’OCS, sous le regard intéressé de la Chine et la Russie

En devenant “partenaire du dialogue” de l’Organisation de coopération de Shangaï, Riyad diversifie ses partenariats. Comme d’autres États du Moyen-Orient.

 Le roi Salmane d’Arabie saoudite
Le roi Salmane d’Arabie saoudite a approuvé le statut de partenariat de son pays à l'OCS. ©AFP

L’Arabie saoudite a fait un premier pour adhérer à l’Organisation de coopération de Shangaï (OCS), qui compte huit pays dont la Chine, l’Inde et la Russie. Le gouvernement saoudien a signé mercredi un mémorandum qui donne au Royaume arabe le statut de “partenaire du dialogue” de cette organisation internationale, la plus importante après celle des Nations unies. Cette union eurasiatique créée en 2001, où figurent aussi les républiques d’Asie centrale et le Pakistan, a pour objet de favoriser une coopération politique, économique et sécuritaire de ses membres ainsi que la constitution d'un contrepoids à l’influence occidentale dans le monde. L’OCS a le poids –au minimum géographique et démographique– de ses ambitions : ses huit membres représentent une superficie totale égale à un tiers des terres émergées de la planète et environ 43 % de la population mondiale.

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