"Le souvenir est encore douloureux, et terrifiant": trois ans après l’explosion au port de Beyrouth, les cicatrices des Libanais peinent à se refermer

Trois ans après, les habitants de la capitale du Liban restent marqués par l’explosion venue du port qui a ravagé la ville. Si certains d’entre eux sont restés pour reconstruire, d’autres ont choisi de partir.

Le souffle de l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth a tout détruit sur son passage. Déjà en pleine descente aux enfers économique, le peuple libanais s’est vu obligé de panser ses plaies sur les ruines d’une capitale dévastée. Trois ans plus tard, les stigmates de l’explosion sont encore bien visibles dans certains quartiers, et personne n’a oublié. “C’était comme dans un film d’horreur, raconte Cece, une habitante du centre de Beyrouth. Il y avait des personnes blessées et du sang partout. Le souvenir est encore douloureux, et terrifiant. On n’oubliera jamais.”

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