Le Bahreïn se prépare à la montée des eaux du Golfe

Le plus petit des États du golfe Persique considère cette menace charriée par les changements climatiques comme un problème prioritaire pour l'élaboration de ses politiques publiques.

Bahreïn
La majorité de la population du Bahreïn, petit pays désertique, vit dans les zones littorales. ©D.R.

C’est la mer la plus chaude du globe, logiquement logée dans l’une des régions les plus torrides de la planète: le golfe Persique. En 2020, au large du Koweït, l’eau de cette mer intérieure où transite environ un tiers du pétrole de la planète y a atteint la température maritime la plus élevée jamais enregistrée: 37,6 degrés. Un constat qui s'accompagne de tout un cortège d’effets néfastes, telles l'accroissement de l'évaporation, l’augmentation de la salinité ou la réduction du taux d’oxygène de l’eau, comme le pointait alors le Cefas, une agence britannique spécialisée dans l’analyse des environnements aquatiques. C’est dire si les changements climatiques observés au niveau mondial impactent l’environnement des communautés humaines des États riverains du Golfe : potentiellement plusieurs centaines de millions de personnes.

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