Téhéran appréhende la reprise de la contestation un an après la mort de Mahsa Amini

L’approche du premier anniversaire du décès suspect en détention de cette étudiante rend nerveux le pouvoir iranien. D'autant que l'histoire semble se répéter.

Iranian women walk in Tehran, Iran, Saturday, Aug. 5, 2023. These days, with uncovered women a common sight on Tehran streets, authorities have begun raiding companies where women employees or customers have been seen without the headscarf, or hijab. Iran's parliament is discussing a law that would increase punishments on uncovered women and the businesses they frequent. (AP Photo/Vahid Salemi)
Nombre d'Iraniennes continuent à ne pas observer l'obligation de se couvrir la tête en rue, comme ici le 5 août dernier à Téhéran. ©Copyright 2023 The Associated Press. All rights reserved

Arrestations de militants, mise à la retraite de professeurs ou d’intellectuels dissidents, pressions diverses sur les familles de jeunes femmes réfractaires au port du foulard… Les intimidations et la répression des autorités iraniennes s’est intensifiée à l’approche du premier anniversaire de la mort de Mahsa Amini, une jeune étudiante d’origine kurde arrêtée pour ne pas s’être conformée au port du hijab, ce foulard couvrant les cheveux des femmes, obligatoire dans l’espace public en Iran. Son décès suspect en détention, le 16 septembre 2022, avait déclenché d’énormes manifestations dans tout l'Iran, où l'on dénonçait la violence des autorités et réclamait la fin de cette obligation.

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