Un ex-chef du Mossad accuse Israël d’organiser un “apartheid” à l’égard des Palestiniens

C'est pour Tamir Pardo le plus grand danger qui guette l'Etat hébreu.

<p>Des soldats israéliens procèdent au contrôle d'identité d'un Palestinien après une attaque par balles dans laquelle deux Israéliens ont été blessés à Huwara, localité palestinienne du nord de la Cisjordanie occupée, le 19 mars 2023</p>
Des soldats israéliens contrôlent l'identité d'un jeune Palestinien, en mars dernier, dans la localité de Houwara, dans le nord de la Cisjordanie occupée. ©AFP

Ce n’est pas le premier – et ce ne sera pas le dernier– haut fonctionnaire israélien à la retraite à porter de lourdes accusations contre son pays. Tamir Pardo, qui a dirigé le Mossad, le fameux service d’espionnage de l’État hébreu, estime que le traitement qu’Israël impose aux Palestiniens dans le territoire occupé de Cisjordanie ressortit à un système d’apartheid. Il rejoint ainsi une liste croissante d’anciens hauts responsables de l’État et d’organisations de défense des droits de l’homme qui, pour évoquer la politique d’Israël vis-à-vis de la population palestinienne, se réfèrent au système de ségrégation institutionnalisé dit apartheid (mot afrikaans signifiant “vivre séparément”), que l’Afrique du Sud avait appliqué à l’égard de la population noire de 1948 à 1994.

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