Ses partisans surnomment Marwan Barghouti le "Nelson Mandela palestinien". Ce n’est pas la perspective en Israël, évidemment, où il purge cinq peines de réclusion à perpétuité pour son rôle dans des attentats durant la seconde intifada. Malgré près de vingt ans passés derrière les barreaux, il reste l’homme fort du Fatah, celui qui rassemble alors que les autres politiciens de son parti tirent les casseroles souvent corrompues et inefficaces de l’expérience proto-étatique de l’Autorité palestinienne.