Comme une vive envie de bouger en ce début d'année, oui mais en s'amusant!
Comment maintenir tout au long de l’année l’engouement des premiers jours de l’An, bien visible dans les salles de sport ?
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Publié le 29-01-2023 à 09h51 - Mis à jour le 29-01-2023 à 09h53
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Janvier touche à sa fin et, pour certains, les bonnes résolutions de début d’année sont déjà bien loin. Parmi celles -ci, manger moins et mieux mais aussi bouger plus trônent bien souvent en tête de liste. Il suffit de fréquenter les salles de sport, pour s’apercevoir que l’activité y est traditionnellement plus dense les premiers jours de l’An avant de doucement revenir à une moindre cadence au fil du temps.
Mais alors comment maintenir l’engouement de début janvier ? Comment rendre le programme sportif toujours plus attractif pour les membres et soutenir leur intérêt dans la durée ? Comment innover et où trouver des sources d’inspiration pour proposer des activités originales auxquelles vont accrocher les plus motivés ? Quelles sont les grandes tendances qui se dégagent et de quelle manière répondre au mieux aux attentes de la clientèle des clubs de sport ?
Trouver les réponses et des solutions réalistes à ces questions est, entre autres missions, le job de Florent Rivault, Senior Wellbeing Manager Belgium pour le groupe Aspria.
Surtout, viser la variété
“Quand on élabore un programme de cours, à la base, on veille avant tout à proposer des activités variées et à ce que la grille horaire soit équilibrée, nous dit-il. Cela signifie que celle ou celui qui veut plus de bien-être “Mind&body” va y trouver son compte, au même titre que la personne qui voudra plus de cours haute intensité”.
A savoir si les membres “panachent”, se concoctant un programme réellement varié ou si, parmi les quelque 150 cours proposés par semaine dans ces clubs de sport, ils s’adonnent finalement toujours aux deux mêmes, “malheureusement, le plus souvent, ils se cantonnent dans les deux mêmes disciplines, intervient à regret Xavier Peirels, Studio supervisor à l’Aspria Arts-Loi. Ils fonctionnent par “communautés”. Par exemple, la communauté “aqua” ne fait généralement que des activités en piscine (aqua gym, aqua bike…). Il est rare qu’ils s’aventurent dans d’autres cours. Tout comme les habitués des communautés cycling ou well-being (Pilates, yoga, stretching, etc.). Or, nous conseillons toujours d’aller à la découverte de différentes disciplines et ne pas choisir invariablement le même instructeur et le même cours. C’est la meilleure façon de se lasser et, in fine, parfois suspendre son abonnement".

Pour cette raison, un programme varié est proposé aux seniors, avec un cours différent chaque jour afin d’avoir une programmation complète en fin de semaine : zumba senior (chorégraphié cardiovasculaire), un cours de mobilité où l’on va davantage travailler sur la mobilisation articulaire, l’équilibre, la proprioception (capacité à sentir son propre corps), un cours de circuit training (pour le renforcement musculaire), du stretching, de la gym tonique. Rien n’est laissé au hasard.
Les grandes tendances
S’il fallait aujourd’hui dégager les grandes tendances qui se dessinent dans ces clubs de sport, on pourrait en distinguer qui correspondent aux attentes actuelles du public.
Avant tout, et plus encore peut-être depuis la crise du Covid, le bien-être a pris une importance considérable. “On a appris à bouger un peu pour prendre soin de soi et cela a permis l’émergence de formes de pratiques plus douces avec l’accent mis sur les étirements, la respiration, la pleine conscience, la méditation…, explique-t-on à l’Aspria. Toutes les disciplines conçues pour rééquilibrer le corps et l’esprit, comme le yoga, le Pilates, le tai-chi rencontrent un engouement certain.” Raison pour laquelle, “à l’avenir, les salles de sport seront aussi envisagées comme un espace où l’on se fait du bien et où l’on prend du temps pour soi, sans nécessairement se donner au maximum à chaque fois”. Certains viennent pour travailler quelques heures et ensuite “se faire du bien au wellness, que ce soit un sauna ou un hammam”.
Dans le même esprit, le sport en tant que “contributeur à l’équilibre psychique” est devenu plus que jamais une réalité. L’activité physique apparaît de plus en plus comme un élément indispensable, voire indissociable d’une bonne santé mentale. A cet égard, les cours de yoga et de méditation connaissent un succès grandissant, y compris chez les hommes. D’un autre côté, “après les cours en ligne qui se sont développés pendant la crise sanitaire, certains ont aussi eu besoin de se retrouver en groupe dans l’atmosphère de club, rigoler, s’amuser, transpirer ensemble”, fait encore remarquer Xavier Peirels.
Besoin de flexibilité
Une troisième tendance est la personnalisation. Suivre un programme comme l’Aspria Pro Health où l’on est suivi par un coach personnel, avec la mise en place d’un programme d’entraînement adapté et un suivi personnalisé, est aussi une approche qui remporte un certain succès.
Il en va de même pour la remise en forme fonctionnelle qui, avec un minimum d’équipement (petits appareils, haltères…), vise à renforcer le corps pour une meilleure fonctionnalité dans les gestes de la vie quotidienne.
Enfin, le besoin de flexibilité dans l’offre des cours et l’accessibilité des infrastructures est aussi fortement apprécié au vu des modes de vie actuels. Mais plus que tout, d’après Florent Rivault et Xavier Peirels, ce qui fait la popularité d’un cours, c’est le trainer. “Pour un même cours, on peut avoir une participation très variable en fonction du professeur. La qualité, le charisme, l’engagement et la technique des instructeurs sont primordiaux”. Qu’on se le dise !