Børge Ousland: "On est assis sur un tas d'or. C'est pour cela que l'on doit montrer l'exemple et éviter de donner des leçons"

L’aventurier norvégien, emblème d’une conquête sportive et individuelle des Pôles, sillonne désormais les glaciers de la planète pour alerter sur leur future disparition.

Luc Le Vaillant © Libération
Børge Ousland, polarisé
©Sebastian Devenish

Il s’est marié au pôle Nord, tel un habitué des lieux qui reviendrait convoler dans une agréable villégiature. Børge Ousland a débarqué d’un hélicoptère pour une photo témoin, pour un clic-clac vaguement arnaque. Lui et sa seconde épouse, productrice, portaient des costumes traditionnels, comme cela se fait en Norvège. Il sourit de cette approche sentimentalo-touristique et s’amuse de contrevenir un instant à sa réputation de pur et dur. D’ordinaire, l’aventurier parvient à ski dans ces contrées inhospitalières. En bête de somme au physique impavide, il tire sa "pulka", son traîneau chargé à ras bord. Il y empile tente, vêtements, rations lyophilisées et même la carabine nécessaire à tenir tête aux ours blancs peu conciliants, qui en feraient bien leur quatre-heures.

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