La santé, c'est une question de 6 goûts
Les 6 saveurs ont toutes une fonction pour l'appétit et l'organisme. Mais de plus en plus, trois d'entre elles, le sucré, le salé et l'aigre prennent le dessus et l'harmonie des saveurs n'est plus respecté. Fringale, boulimies et bêtises alimentaires à la clé.
Publié le 12-02-2015 à 14h22 - Mis à jour le 12-02-2015 à 14h32
Les 6 saveurs ont toutes une fonction pour l'appétit et l'organisme. Mais de plus en plus, trois d'entre elles, le sucré, le salé et l'aigre prennent le dessus et l'harmonie des saveurs n'est plus respecté. Fringale, boulimies et bêtises alimentaires à la clé.
Les goûts et les saveurs, ça se discute ! On en distingue 6 : le sucré, le salé, l’aigre et l’amer sont les plus connues, mais aussi le piquant et l’astringent. Chacune de ces saveurs a une fonction et des sensations. Examinons-les :
Le sucré est apaisant et apporte de la masse. On en trouve dans le sucre mais aussi les fruits, les céréales, les légumes amidonnés, les produits laitiers, les féculents…Ce goût réconforte, mais en excès il est écœurant.
Alors quel est l’intérêt de toutes ces saveurs, autre que gustatif ? Avant que manger sainement ne devienne une « science », le fait d’inclure toutes ces saveurs à un même repas, voire dans un plat unique, permet d’assurer l’équilibre alimentaire. C’est une notion bien intégrée dans la cuisine asiatique et indienne, ce qui explique leur succès chez nous.
En réalité, les saveurs sont comme des codes qui renseignent notre système nerveux sur le contenu nutritionnel du repas. Ce sont des années d’expérience culinaire qui ont permis d’accorder les saveurs avec les bienfaits des aliments. Malheureusement, notre alimentation a tendance à être dominée par 3 saveurs : le sucré, le salé et l’aigre. C’est un savant mélange que les industriels connaissent bien, et pour cause : il est sacrément addictif ! Et pas seulement, car il provoque des déséquilibres qui nous mènent aux fringales et aux boulimies.
Le fait d’inclure toutes ces saveurs a un autre avantage : celui d’être pleinement satisfait par son repas. C’est fort important : c’est ce qui nous évitera d’ouvrir notre réfrigérateur deux heures après avoir mangé, à cause d’une sensation de manque, ou de trop peu. Voici ce que l’on peut considérer comme une approche holistique à son alimentation : une alimentation où toutes les composantes naturelles et bénéfiques des aliments entrent en jeu au service de la santé.